La montée

"Le plus beau défi est de relever celui que l’on s’est fixé il y a maintenant trois matches : monter, tout simplement. C’est dans la tête de tout le monde, dirigeants, supporters, staff, joueurs… Cela viendrait ponctuer une belle saison. On en est à deux matches, il reste à l’atteindre. Si l’on joue à notre niveau comme la plupart du temps cette saison, cela passera. Les joueurs attendent en tout cas avec impatience d’en découdre. La saison est longue en National, éprouvante aussi bien psychologiquement que physiquement… On a la volonté de vouloir en finir vite et, surtout, bien".

L'adversaire

"On a fait une bonne semaine de travail vidéo avec le staff pour bien observer QRM, dont on a mesuré les forces et les faiblesses. On connaît très bien cette équipe, collectivement comme individuellement, ses résultats, ses points faibles, là où on peut lui faire mal et la mettre en difficulté défensivement. QRM a un football très pragmatique, avec la plus faible possession de Ligue 2 mais est solide dans ses points forts, les transitions, la puissance et la vitesse. Nous, on cherche davantage à avoir la mainmise sur le jeu. Cela va donc être une vraie opposition de styles. Il faudra que l’on soit costauds sur nos points forts mais, surtout, sur les leurs pour bien les ennuyer."

Les Barrages

"J’en ai joué deux pour le maintien, ce n’est pas la même configuration que pour une montée. On a tout à gagner de cette double confrontation et eux, tout à perdre. Il n’y a pas moins de pression mais elle est perçue différemment. Les deux pour le maintien se situaient dans des contextes totalement différents. Avec Bourg-en-Bresse, je sentais le vestiaire moins concerné par les enjeux. Il y avait aussi une grosse fatigue, beaucoup de blessures et j’avais même aligné des joueurs à des postes qu’ils n’avaient jamais occupés, faute d’autre solution. Le deuxième, avec le Gazélec m’a le plus touché parce que personne ne s’y attendait. Cela a été un gros coup dur".

La déception de la saison dernière

"Il n’y a pas d’appréhension, mais au contraire la volonté de s’en servir. Après ce barrage, tout le monde nous voyait mal redémarrer et pas grand monde ne pariait sur nous pour finir dans les trois premiers, au vu de ce que l’on avait vécu. Il est toujours bon d’avoir de l’expérience dans un effectif, mais il faut aussi un peu de folie. Sur ces matches décisifs de fin de saison, l’expérience est forcément importante. Avoir de nombreux joueurs qui ont connu ce genre de situation est un bon point d’appui pour un coach. Alors, bien sûr qu’on leur parle du barrage de l’année dernière mais eux, ils ne regardent plus celui de derrière mais celui de devant. L’autre différence est que l’an dernier cela s’était joué à huis-clos. Là, il y aura du monde dans les deux stades et nous, on a vu le résultat sur nos deux derniers matches avec un stade plein."

(Propos recueillis par la FFF et Ma TV en Beujolais)