16 novembre | 16h00
Jean-Baptiste Gallen : « Nous serons bientôt parmi les plus grands clubs de la région »
Jeudi 11 novembre se déroulait un événement historique au stade André-Petrieux à Roubaix. Le Football Club Bousbecque Féminine (R1) (prochainement Racing Club Roubaisien Football Féminin) disputait le premier match de son histoire dans sa nouvelle ville, sous les yeux de Miss France 2021.
Marquer l’histoire du football féminin, tel est l’objectif du président du FCBF Jean-Baptiste Gallen. Très ambitieux quant à la croissance de son club, le dirigeant souhaite s’appuyer sur la ville de Roubaix et ses installations afin d’accéder à court terme à la D2, puis atteindre l’élite française. Le premier des quatre à cinq matches qui se dérouleront au Stade Vélodrome de Roubaix cette saison était un véritable événement.

C’est une première réussie au Stade Vélodrome de Roubaix, que ressentez-vous après cette victoire ?
L’état d’esprit est très bon. C’est un événement réussi, Miss France (Amandine Petit) est présente parmi nous, le public est heureux, la bonne ambiance règne et cela se clôture par une victoire 5-0. Que pouvions-nous espérer de mieux ? C’est une première sur ce stade mythique et nous avons déjà pris nos repères.
L’évènement et la façon dont il s’est déroulé étaient-ils à la hauteur de vos attentes ?
Absolument ! Nous avons toujours prôné le dépassement de soi, le sérieux et l’originalité, je pense que cette journée résume bien cela. Miss France 2021 n’était jamais venue dans les Hauts-de-France, voilà qui est fait. Elle n’avait jamais donné le coup d’envoi d’un match féminin ou masculin, professionnel ou amateur, elle l’a fait ici, à Roubaix.
Qu’avez-vous cherché à montrer à votre public à travers ce match de gala ?
Nous enregistrons près de 1500 personnes présentes. C’est une vraie réussite, malgré le mauvais temps et les températures peu élevées. Nous sommes très heureux d’avoir attiré autant de monde dans un stade qui n’est pour l’instant pas le nôtre. Nous démontrons que nous sommes capables de gagner, de marquer beaucoup de buts et surtout que nous proposons du spectacle. Le public roubaisien a répondu de la meilleure des manières en venant en nombre.

Vous entrez dans l’histoire de la ville de Roubaix, que cherchez-vous à prouver via ce type d’événement ?
Nous affichons nos ambitions au monde du football en général. Rejoindre cette ville est avant tout l’occasion pour nous de grandir. Nous serons bientôt parmi les plus grands clubs de la région et nous ferons tout notre possible afin de gravir les échelons et devenir une référence du football féminin. Une page se tourne pour en écrire une nouvelle. Dès la saison prochaine nous compterons le public de Bousbecque, de Roubaix ainsi que celui de la région dans nos rangs. L’objectif est de remplir cette tribune à chaque match.
Qu'avez-vous accompli à Bouscbeque depuis la création du FCBF ?
Le club a débuté avec 14 membres le 26 août 2018, aujourd’hui nous en sommes à plus de 170. En peu de temps nous avons créé sept équipes, de la catégorie U6 jusqu’aux seniors. Le point essentiel du projet du FCBF était de mettre en avant la Femme mais aussi la santé de la Femme. En 2019, nous avions effectué la campagne Octobre Rose avec Jean-Pierre Papin (campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein), mais aussi différents événements pour la journée de la femme. En trois ans, le club a fait connaître la commune de Bousbecque via une énorme médiatisation. L’association sportive été mise en avant sur les chaînes télévisées TF1 et M6, à la radio avec RTL et Europe 1 mais aussi via la presse écriture avec une centaine d’articles rédigés au sujet du FCBF. C’est avec le sentiment du devoir accompli que nous quittons la commune de Bousbecque pour accomplir de plus grands objectifs à Roubaix.

Le président Jean-Baptiste Gallen, l'entraîneur Jérémie Descamps et les joueuses du FCBF en compagnie de Guillaume Delbar, le maire de la ville Roubaix.
Le FC Bousbecque Féminine affrontera le RC Saint-Denis (R1) lors du 1er tour fédéral de la coupe de France féminine, le dimanche 21 novembre, à 14h30, au complexe sportif Léon Dalle de Bousbecque.
Propos recueillis par Germain Villeneuve
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