24 janvier | 18h00
Jean-Christophe Marquet : "L'Allianz Riviera nous a accueillis comme des rois"
Après la conférence de presse de la 15e édition, Jean-Christophe Marquet a accordé un entretien avec les médias. Actufoot a pu poser quelques questions sur ce nouveau volet pour en savoir un peu plus. (Crédit photo : Champion's Cup Rekupo)
Jean-Christophe, concernant le football féminin, quelles sont vos ambitions sur le long terme ?
Déjà c'est de durer. Cela nous permet d'en parler chaque année et vous avez compris que nous sommes autant attentifs pour les U9 et U11 que pour les U13 féminines. Avoir le maximum de clubs et grandir, c'est important. Après, notre ambition c'est d'avoir une Team France, mais il faut se structurer, avoir l'équivalent de Sébastien Piocelle du côté des féminines pour qu'elles sachent que, si elles ont des qualités suffisantes, elles peuvent aussi prolonger leur rêve. Si on y arrive, cela va mobiliser encore plus de clubs et de filles. Nous voulons donner de l'espoir et essayer de le concrétiser.
Quelle est la raison du passage de la catégorie U15F à U13F ?
Tout simplement parce que, dans les aptitudes physiques, les joueuses U15F sont proches d'être des femmes. Nous souhaitons initier des joueuses plus petites, leur transmettre des messages et que cet évènement soit vraiment tourné vers la jeunesse.
Les U9 sont poussés de plus en plus tôt vers du football à 8, est-ce que cela peut poser un problème ?
Déjà, sur la Champion's Cup Rekupo, on joue à 6 et non pas 5 avec un grand terrain et les règles du football à 8. On veut prendre le temps, il faut qu'ils apprennent les bases et si la Fédération les a mises en place, on doit essayer de les respecter. Ils auront le temps de jouer au football à 8 mais s'ils peuvent apprendre certaines choses dans le football réduit c'est préférable. Tout le monde va vite, cela a ses avantages et ses inconvénients, les enfants n'assimilent pas tous à la même vitesse. Nous allons nous adapter aux clubs et garder une ligne directrice.
Quel a été votre plus grand défi dans l'organisation de cette Champion's Cup Rekupo ?
Tout et à la fois rien. On se rend les choses faciles, l'équipe qui m'accompagne est de plus en plus importante et ça nous facilite tout. C'est un défi, mais la vie est un défi, et notre évènement réuni plus de 6000 enfants chaque année donc on se doit de tout faire pour le réussir. Chacun d'entre nous gagne, nous sommes une armée de passionnés, plus ça va grandir et plus ce sera compliqué pour nous, mais pas pour les enfants, c'est pour ça qu'on offre les inscriptions cette année.
Vous revenez de nouveau à Nice, à l'Allianz Riviera. Vous avez gardé un bon souvenir de la précédente édition ?
Oui, magnifique. Ce stade est adapté à l'évènement que l'on organise, il est plus petit que le Vélodrome et quand on travaille avec des enfants ce n'est pas plus mal. L'Allianz Riviera nous a accueillis comme des rois, ils nous ont tout ouvert, les vestiaires des joueurs ou encore les tribunes présidentielles. Au-delà du terrain et des tribunes, c'est fabuleux.
La ville aussi en elle-même est un atout, c'est l'occasion de faire visiter Nice aux enfants qui viennent parfois de loin ?
Après Marseille, on préférait rester dans le sud, déjà pour le climat. Mais aussi et justement pour qu'ils puissent découvrir Nice car peut-être que certains ne sont jamais venus ici et au-delà de l'aspect sportif, il y a cet aspect culturel qui permet aux familles de vivre un moment inoubliable.
Pour le futur, on peut s'attendre à ce que vous vous inscriviez dans la durée avec l'Allianz Riviera de Nice où on peut imaginer que les finales s'exportent ?
Pour l'instant, on est dans la durée mais comme je l'ai dit, le but c'est de voyager de stade en stade pour que la Champion's Cup Rekupo résonne dans toute la France.
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