Jean-Jacques Mandrichi est un nouveau joueur de l'AS Vence. Passé par de nombreux clubs comme l'AC Ajaccio, l'AS Cannes ou encore Lucciana, la saison passée, il se lance dans un "dernier" défi avant de peut-être entamer une reconversion en tant qu'entraîneur.

Jean-Jacques, comment s’est déroulé votre dernière saison avec Lucciana ?

C’était une très bonne saison. On jouait la montée, jusqu’à l’arrêt des compétitions, où on était 3 ème du classement. Personnellement, je trouve que j’ai fait une bonne saison, j’ai marqué mes buts et j’ai fait mon travail. Je dirais même que je suis même un peu déçu, car sans l’arrêt du championnat on aurait pu faire quelque chose en fin de saison. Mais bon, on peut rien y faire. J’ai aussi pu obtenir mon Brevet d’Entraîneur de Football, j’ai entraîné les U14 du SC Bastia et franchement, je me suis régalé.

Comment s’est fait le contact avec votre nouveau club ?

À la base, ce n’était pas prévu que je reste sur la Côte d’Azur. Pendant la crise du coronavirus je suis revenu sur Cannes, avec ma famille, mais je devais repartir en Corse ensuite. Finalement, avec l’école de mes enfants, les inscriptions, c’était la meilleure décision de rester ici, car la situation était encore trop floue. J’ai encore du jus, et je me suis dit qu’il me fallait un bon petit club qui me permettrait de continuer à jouer. J’ai eu des contacts avec plusieurs clubs et j’ai choisi l’AS Vence. Pour moi, c’était le meilleur des choix.

Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre l’AS Vence ?

Le discours et le projet des dirigeants m’ont plu. C’est un club qui a de l’ambition, qui a de très jeunes joueurs et un bon entraîneur. Je pense qu’il est est train de grandir et je veux l’aider. Avec cette équipe, il y a quelque chose à faire cette saison en R2. En plus, c’est peut-être la dernière étape avant ma reconversion. Je veux m’inscrire dans le projet sur plusieurs années. D’abord en tant que joueur, après s’il y a possibilité d’entraîner, j’en serais ravi. De plus, je pense que je suis encore frais et même à 36 ans, je ne veux pas m’arrêter.

Justement, à 36 ans, vos ambitions sont toujours les mêmes ?

Bien sûr, ce n’est qu’un chiffre. En plus, je suis un compétiteur. Je ne lâche jamais rien ! Si je viens dans ce club, c’est pour apporter toute mon expérience, aider l’équipe à grandir, mais aussi pour jouer le haut du tableau. On ne s’est pas trop vu avec le groupe (reprise le 4 août), mais je sais que l’objectif est de faire une très grosse saison. Je suis père de famille et quand je me lance dans un projet comme ça, je ne viens pas « en touriste », je viens pour avoir des résultats.