24 octobre | 14h48
Jean-Luc Ettori : "Ici, on porte les couleurs d'un club, d'une ville et d'un pays"
Lors de la séance de dédicaces du livre des 100 ans de l'AS Monaco, Jean-Luc Ettori, joueur le plus capé de l'histoire de l'AS Monaco, nous a accordé quelques minutes pour répondre à nos questions. (Crédit photo : Jules Gris)
Jean-Luc, votre club de coeur fête ses 100 ans, quel sentiment cela vous procure ?
C'est beau déjà, je suis content et fier d'avoir participer à l'histoire du club durant ses 100 ans d'existence.
Être présent pour dédicacer le livre des 100 ans, c'est une fierté pour vous ?
Oui c'est une fierté d'être dans ce livre déjà. Il y a aussi une grosse question d'amitié avec l'auteur qui est à mes côtés, Norbert Siri. Quand le club m'a posé la question pour venir faire cette séance de dédicaces, je n'ai pas hésité une seule seconde.
Vous avez fait toute votre carrière à l'AS Monaco, au-delà du côté sportif, que représente le club pour vous aujourd'hui ?
Ce club, c'est un club à part. J'ai toujours dit qu'ici on porte les couleurs d'un club, d'une ville et d'un pays en même-temps donc ça amène beaucoup de responsabilités. Je suis fier d'avoir pu les porter pendant toutes ces années.
Vous avez pu découvrir le livre ? Un avis peut-être sur celui-ci ?
Il est magnifique et c'est super car il retrace toute l'histoire du club, sans rien oublier de ces 100 années.
Jean-Luc Ettori, dédicaçant le livre des 100 ans de l'AS Monaco à un fan. (Crédit photo : Jules Gris)
Suivez-vous toujours attentivement l'AS Monaco ? Cette saison commence bien, il y a quelque chose à aller chercher ?
Je crois qu'il y a une vraie raison de rêver quelque part cette saison. Je pense qu'on peut aller au bout, en tout cas en championnat, peut-être pas en Ligue des Champions (rires).
À votre échelle, quels sont les plus grands moments dans vos souvenirs, qui sont peut-être évoqués dans ce livre, qui vous ont le plus marqué ?
C'est un peu les moments auxquels j'ai participé pleinement ou indirectement. Je vais dire la saison 1977-1978 car on remontait de seconde division et on termine Champions de France. Après il y a eu tous les titres successifs avec la saison 1987-1988, la finale de Coupe de France contre Marseille en 1991 et l'épopée en Coupe d'Europe en 2004 où j'étais dans le staff et pas sur le terrain. Ce sont des moments qui ont marqués le club et je suis obligé de citer le titre de 2017 car il est arrivé dans un moment où Paris avait bien la main sur le championnat, c'était bien de montrer que l'AS Monaco était toujours là.
Pour finir, vous êtes le joueur le plus capé de l'histoire de l'AS Monaco, pensez-vous que ce record est possible à battre aujourd'hui ?
Non (rires) ! Je crois que de nos jours l'AS Monaco est plus devenu un tremplin qu'un club où l'on s'installe. On sait désormais que ceux qui réussissent à Monaco sont amenés à partir et c'est un peu dommage car j'aimerai bien qu'on arrive à garder nos très bons joueurs plus longtemps. C'est pour ça que ce record, je pense qu'il ne sera pas battu ou alors je serai mort d'ici-là (rires).
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