Quelles sont vos objectifs en coupe de France ?

Nous souhaitons bien sûr aller le plus loin possible. C’est toujours intéressant de faire un bon parcours. Cela donne un éclairage pour le public admirateur de la coupe de France. Cela peut permettre d’offrir de la visibilité concernant l’équipe féminine et ainsi de pouvoir gagner des spectateurs pour les matches de championnat. En matière de compétitivité, aller le plus loin dans cette épreuve offre aussi la possibilité de jouer des rencontres de référence entre la première phase de championnat et les barrages d’accessions.

Quel est votre avis sur le FCF Hénin-Beaumont ?

Cette équipe réalise un bon parcours. Il faut la craindre. Même si elle est mal classée en championnat (7e), elle sait jouer au football. Ses joueuses ont une culture tactique intéressante. On ne prend pas du tout ce match à la légère.

Quelles sont vos ambitions en championnat ?

Nous souhaitons monter. Nous ratons le coche depuis 4 ans, notamment depuis 2 ans en raison de différents aléas comme les arrêts de compétition à cause de la Covid-19. Nous étions en bonne position. Nous avons été sevrés d’accessions. C’est frustrant de constituer sportivement une équipe compétitive et de ne pas pouvoir être récompensés. Les joueuses sont plus que jamais motivées.

Comment jugez-vous votre début de saison ?

Les filles sont premières après huit journées. Nous avons remporté sept rencontres. Nous comptons un match de retard. Le début est donc prometteur. Comme il n’y pas eu de montée l’an dernier, la poule est composée de quatorze clubs. La saison va être longue, sans oublier la coupe de France. D’éventuelles blessures, la fatigue nous entrainent à être prudents.

Quelle est la particularité de votre effectif ?

Nous avons réussi à réunir, il y 3 ans, les bons talents évoluant autour de Calais. Notre rayon d’action a dû s’élargir car il y a moins de pratiquantes que de pratiquants de football. Nous commençons à avoir de la visibilité. Notre projet intéresse les joueuses extérieures. Nous disposons de bonnes infrastructures. Nous jouons au stade de l’Épopée de Calais. Les conditions d’entrainements et de matches sont excellentes. Nous sommes respectés par les autres clubs mais aussi par le pouvoir public. Elles sont respectées à leur juste valeur. En matière de recrue, nous avons enregistré notamment l’arrivée d’une jeune joueuse. Il s’agit de Louane Morin, qui évolue au poste d’avant-centre.

Quelles sont les objectifs de votre rapprochement récent avec le LOSC ?

Le club nordiste a souhaité avoir un club partenaire situé sur la Côte d’Opale pour le maillage et la formation des joueuses. Nous avons des échanges techniques. Nous allons être aidés pour nous structurer car notre section est relativement jeune. Cela peut permettre à nos Calaisiennes qui disposent d’un bon niveau de pouvoir rester proches de chez elles. Le Losc va donc avoir un regard sur elles. Nous souhaitons aux dogues de monter en D1 sans oublier le RC Lens ! Nous, en D2, nous pourrions apporter notre contribution au développement du foot féminin en Hauts-de-France. Ce rapprochement avec les dogues a plus particulièrement un impact sur des joueuses âgées de 13 à 16 ans. Cela permettrait de bénéficier d’une équipe à onze jeunes.

Comment se caractérise la section féminine du GCPFC ?

Le projet date de 2013. Nous avons tout de suite une équipe séniors car Calais est une ville de foot féminin. Les bons résultats ont été quasiment immédiats. En 2016, nous avons lancé une section animation pour les petites. Aujourd’hui, nous comptons entre 120 et 130 licenciées réparties dans les différentes catégories d’âge de 6 ans à séniors. La plupart des filles arrivent à 10 ans.