29 octobre | 22h30
Jérôme Foulon : « Il ne faut pas jouer le match cette nuit »
Pour le compte du sixième tour de la coupe de France, l’US Maubeuge (N3) va recevoir ce samedi à 17 heures le FC Chambly Oise (N). Parmi les chances maubeugeoises de réussir l’exploit, l’expérience de l’entraîneur, Jérôme Foulon, est indéniable. Crédit photo : US Chantilly
Tout d’abord, que représente la coupe de France pour vous ?
À titre personnel, c’est déjà un merveilleux souvenir. En tant que joueur, j’ai été finaliste en 1997. Avec Guingamp, nous avions perdu face à Nice (1-1 et 3-4 aux TAB). J’ai souvent été loin dans cette compétition. Je me suis rendu compte que cela pouvait booster un groupe. Cela peut faire énormément de bien par rapport au championnat. Il ne faut surtout pas négliger cette épreuve synonyme de plaisir !
Le 6e tour sera donc face au FC Chambly Oise. Selon vous, est-ce un bon ou un mauvais tirage ?
C’est un tirage favorable. On aurait pu tirer des équipes de notre championnat comme Wasquehal ou Marcq-en-Baroeul. Nous aurions aussi pu jouer à Chambly. Je préfère donc tirer le plus gros du groupe et le recevoir. Ce sera une belle fête chez nous à l’US Maubeuge. Sur un match, tout reste envisageable.
Le FC Chambly Oise a été demi-finaliste de la coupe de France en 2018. Quel regard portez-vous sur cette épopée ?
C’est quand même exceptionnel ce qu’ils ont fait ! C’est le fruit d’un très bon travail de la part d’un club qui, au fil des années, a gravi les échelons pour atteindre les demi-finales puis récemment la ligue 2. Cette formation se structure de mieux en mieux. Même s’ils sont descendus en National, cela reste une équipe très forte. C’est donc un réel plaisir de la recevoir.
Quelles peuvent être les clefs de l’exploit ?
Il va falloir se transcender. Il ne faut pas jouer le match cette nuit par exemple. C’est mon travail de le dire à mes joueurs. Je m’appuie sur ma propre expérience. Quand on joue des matches exceptionnels comme celui-là (mes gars ne disputeront peut-être plus jamais un sixième tour durant leur carrière !) il est important de les vivre à fond, dans l’espoir de bousculer la hiérarchie. Il ne faut pas avoir trop peur ou encore trop le trac. On va être soutenu par nos supporters.
En N3, vous êtes cinquième après 6 journées disputées. Que pensez-vous de votre début de saison ?
Il est plutôt bon. Nous restions sur 2 échecs consécutifs contre Wasquehal Foot et l’Olympique Marcquois Football. 2 défaites qui me restent en travers de la gorge pour des faits de jeu. Heureusement, on a su repartir lors de la sixième journée, en s’imposant chez nous, 1 à 0, face à la réserve boulonnaise. On repart sur une bonne dynamique au moment où l’on retrouve la coupe de France.
Dans quel état d’esprit est le groupe avant de jouer Chambly ?
Nous préparons ce match comme s’il s’agissait du championnat. Je n’ai rien changé. On s’entraine quatre fois par semaine. Je ne vais pas modifier mes habitudes à cause de la coupe de France. On s’est habitué à ce mode de fonctionnement. Nous sommes un club amateur aux moyens limités. Dans mon équipe type, j’ai les trois-quarts de mes joueurs qui travaillent. Tout le monde ne vit pas que du Football ! Ça se ressent forcément sur le plan physique. J’ai de la casse. Face au FC Chambly Oise, je vais aligner une équipe qui sera prête. Néanmoins, ce ne sera pas la formation type que je souhaiterais présenter. Il me manque quatre joueurs qui ont débuté le championnat. On est un groupe de vingt-deux. Tout le monde est apte à évoluer à ce niveau-là. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il règne une très bonne ambiance au sein de l’équipe. Les absents supporteront les présents.
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