Cette défaite à domicile (la première depuis le 23 janvier, 0-3 face à Vincennes) contre une ville voisine fait-elle plus de mal qu’une autre ?

Non, chaque match a sa sanction. C’est une défaite normale contre un club lambda.

Qu’est-ce qui n’a pas marché ce dimanche ?

Le manque de rigueur défensive. On n’a pas été juste dans les trente derniers mètres pour pouvoir conclure nos actions.

Cette saison, vous alternez entre le bon et le moins bon. Comment expliquez-vous cette irrégularité ?

C’est clairement l’investissement des joueurs sur les semaines d’entraînement. On est obligé chaque week-end de changer les joueurs sur la composition de départ. Ça change un peu la donne.

Comment appréhendez-vous la fin de championnat ?

Il reste six matchs. On va sortir les armes pour aller chercher des points pour pouvoir se maintenir, ça a toujours été l’objectif. Aujourd’hui, on a encore six matchs, ce seront six finales à aller jouer.

Diriez-vous que vous êtes optimiste pour atteindre ce but ?

Je l’ai toujours été. Si j’étais pessimiste, j’aurais déjà lâché l’affaire. Mais ce n’est pas dans mes principes. J’ai une mission, j’irai au bout.

Parmi les six matchs restants, regardez-vous avec plus d’attention ceux contre des concurrents directs, notamment Seizième dimanche prochain ?

Oui, il y aura Pantin et Massy. Il faudra prendre des points. On donnera tout avec nos armes. Il faut donner le maximum, c’est à la fin du match que l’on paie les musiciens. Contre Seizième le week-end prochain, c’est l’investissement que les garçons mettront cette semaine à l’entraînement. Il faut repartir sur d’autres bases avec un état d’esprit conquérant pour aller arracher les trois points. Au match aller (défaite 0-1), on se fait punir en fin match alors qu’on a une dizaine d’occasions. Je suis optimiste.

Elie Rollé