Comment allez-vous ? Pensez-vous avoir la clé pour remettre l'équipe dans le bon sens ?

Je suis content, ce sont des moments qui permettent d'apprendre, de travailler plus pour trouver la voie. Je pense que l'équipe a les outils pour y parvenir. Il faut être vraiment plus déterminé dans le derniers mètres au niveau individuel et par équipe. On travaaille sur ça. On est l'équipe qui a le plus de possession et d'occasions mais on n'arrive pas à les transformer. Il faut vraiment changer ce manque de réussite dans les derniers mètres.

Vous avez utilisé Luan Peres et Rongier comme latéraux contre Monaco, avec Lirola et Kolasinac, vous pourriez être plus offensifs ?

Si vous vous penchez sur les statistiques, ces joueurs n'ont pas créé plus. Rongier est dans une très bonne année avec beaucoup de réussite. Luan est un latéral plus central qui nous permet d'avoir de la supériorité par rapport à l'adversaire. Quand on veut plus de profondeur, on peut penser aux deux autres mais ça n'a pas forcément plus apporté.

Quels sont les leviers que vous pouvez actionner pour inverser cette dynamique ?

C'est vrai que dans ces moments on a l'obligation de gagner et ça génère beaucoup de pression sur les joueurs. On a une équipe jeune mais contre Monaco on a fait une très bonne première mi-temps, on a bien joué et il ne faut pas l'oublier. Quand je suis arrivé il y a un an, c'était le feu à La Commanderie. Aujourd'hui, il ne faut pas jouer avec cette peur de perdre. On peut perdre, gagner ou faire match nul, mais il faut jouer sans peur. En ce moment, je pense à l'OM et pas au président, aux joueurs ou aux supporters. C'est pour faire arriver le club le plus haut possible que je lutte. Il faut qu'on dépasse cette peur pour qu'on arrive à jouer librement.

Vous avez dit avoir compris les sifflets des supporters. L'équipe est encore 3e, vous ne trouvez pas cela difficile ? En avez-vous parlé avec le président ?

Quand je suis arrivé ici, le club était 11e. On a été deuxième une grande partie de la saison, devant des équipes fortes comme Lyon et Lille. Je pense que c'est positif. Ce qu'on a besoin, c'est ressentir de l'amour mais pas que lorsqu'on gagne. C'est une bonne chose de jouer en Conférence League et d'affronter des adversaires internationaux. Tout le monde doit penser sur le terrain et dans les gradins que c'est le club qui prime. Il faut rester uni. Peut-être que certains attendent qu'on échoue et il faut montrer que ce n'est pas le cas.

Envisagez-vous de rencontrer les supporters tel qu'ils l'ont réclamé ?

J'ai parlé avec le président mais il ne m'a pas parlé de ça. Comme je n'ai pas de certitudes à ce propos, je ne peux pas vous répondre.