L’ex latéral de Bastia où du Losc Julian Palmieri veut aider le club corse du FC Lupinu à grandir et lui donner la visibilité qu’il mérite pour ses valeurs humaines et de famille. Comme sur un terrain hier et encore plus aujourd’hui, avec lui, on ne parle pas de résultats mais de plaisir avant tout ! Pour (re)vivre l'émission radio (échange téléphonique avant la rencontre entre le PSG et Lorient du dimanche 30 avril) : Cliquez ici.

Le FC Lupinu

Pendant le Covid, on m’a demandé de parler aux joueurs en tant qu’ancien joueur professionnel et petit à petit, j’ai pris de passion pour ce club parce qu’il part de très très loin et comme j’avais retrouvé l’envie de rejouer, j’ai signé avec eux. J’en suis très content.

Les valeurs du club.

Il faut savoir que c’est un quartier de Bastia et on veut que ça soit un vecteur social, que tout le monde puisse se retrouver, qu’importe la religion, qu’importe la couleur de peau. La cause est noble de pouvoir grâce au football réunir des personnes différentes.

Le football amateur

Il n’y a que ça de vrai ! Pour moi, c’est le VRAI football de passion, les amateurs ne gagnent pas d’argent, jouent sur des terrais compliqués, les mecs bossent toute la journée et viennent quand même aux entraînements le soir. Ce sont des vrais passionnés de football et c’est ça qui m’a fait reprendre. Ils me font du bien car je prends énormément de plaisir à être avec ce club.

Le football amateur corse

Il y a toujours du monde dans les tribunes chaque week-end et même parfois il y a des fumigènes dans les tribunes, c’est rigolo pour une équipe à ce niveau ! La Corse est un vrai vivier de talents car les jeunes sont tous passionnés et j’ai rencontré même au niveau de R4 des très bons joueurs de ballons. Après la Corse reste la Corse, c’est engagé (sic).

Le monde professionnel

Je ne le regrette pas du tout, j’ai décidé d’arrêter ma carrière car il y avait trop de décalages avec le football tel que je l’ai connu, tel que je l’ai aimé. Le football professionnel a évolué, les jeunes sont jetés très tôt au feu, certains après deux matches se voient déjà arrivés, certains clubs se servent de jeunes comme une usine. Je me trouvais marginal par rapport à tout ça. Dans ma dernière saison à Ajaccio, je sentais que je n’avais plus d’amour pour ce sport.

Le coach parisien Christophe Galtier

On se connaît assez bien, il a été touché par les dernières semaines, il était un peu abattu mais n’a jamais pensé à arrêter. Il ne me l’a pas dit mais connaissant « Galette », ça ne lui pas traversé l’esprit de quitter le PSG. Je pense qu’il se projette encore dans ce club l’année prochaine.

Propos recueillis par Farid Rouas