A Lorient ce dimanche, comme contre Ulis lors du tour précédent, vous avez arraché votre qualification au terme de la séance de tirs au but. Il semblerait que ce soit une séquence qui vous réussit plutôt bien ?

On va dire que oui, effectivement : pour le moment ça nous réussit bien et on espère que cela va durer. On aurait préféré gagner sans en passer par là, mais c’est comme ça. Face à nous, on avait une très belle équipe de Lorient. Je tiens à leur tirer mon chapeau, car je m’attendais à un match serré. Je l’avais dit d’ailleurs que ce serait du 50/50, et je ne me suis pas trompé. Comme à leur habitude, les garçons ont été sérieux, ils n’ont pas lâché et y ont cru jusqu’au bout.

Y a-t-il un joueur qui s’est particulièrement démarqué à vos yeux sur cette rencontre ?

Tous les garçons ont joué le jeu à fond. Ils ont fait preuve d’une grande solidarité mais, selon moi, Gabin Briand, mon gardien, est l’homme du match. En deuxième période, alors que l’on est mené depuis la 47e, il gère parfaitement deux face-à-face en réalisant deux arrêts décisifs. Sans ça, le match est plié. Derrière, on a la chance d’égaliser sur un corner à la 94e, et de se présenter en séance de tirs au but. Mon gardien bloque la tentative du 4e tireur lorientais, et mon 5e tireur, qui généralement ne rate pas, ne transforme pas sa frappe. Derrière, c’est mort subite. Leur 7e tireur échoue sur la barre et on se qualifie.

Accéder aux 16es de finale de Coupe Gambardella est sans doute historique pour une équipe comme la vôtre ?

A ma connaissance, le club n’a encore jamais atteint les 16es. Les garçons continuent d’écrire leur histoire, d’écrire l’histoire du club, et ça, c’est la reconnaissance de tout le travail effectué par le club et ses éducateurs. Beaucoup de joueurs sont formés à Vitré, certains viennent d’ailleurs et apportent une valeur ajoutée, et c’est une belle reconnaissance pour la formation vitréenne.

Quand on arrive en 16es, que peut-on espérer désormais ?

Je suis un compétiteur et les garçons aussi. On n’est pas là pour s’arrêter en chemin. Donc on espère continuer notre parcours. Le discours ne va pas changer et on va tout faire pour accéder à l’étape suivante.