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14 février | 15h04

Julien Maggiotti : "Avant ça ne payait pas, aujourd'hui ça paye"

Désigné meilleur joueur de N1 en janvier, Julien Maggiotti (26 ans) commence à donner la pleine mesure de son talent depuis son arrivée cet été en provenance de Cholet. Le milieu de terrain du Stade Lavallois, non conservé à Cholet l'été dernier, se confie au moment d'aborder le sprint final en position de leader avec ses coéquipiers...

NATIONAL STADE LAVALLOIS L2 STADE LAVALLOIS Julien Maggiotti

Julien, un but contre ton ancien club, le SO Cholet ce week-end. Qu'est ce que ça représente ?

C'est des belles choses, je suis content d'avoir marqué, je suis content que l'équipe ait gagné. On reste sur 7 victoires d'affilée, une vicotire à l 'extérieur, on continue.

Une série historique actuellement pour Laval...

Non on n'y pense pas du tout. On sait que les séries sont aussi faîtes pour s'arrêter. On ne peut pas gagner tous les matches mais tant qu'on peut gagner...

Tu viens d'être élu meilleur joueur de N1 en janvier. Le signe d'une intégration éclaire ?

C'est très valorisant, c'est très reconnaissant et c'est toujours comme ça pour les trophées individuels. Ce sont des petites choses, ça fait toujours plaisir et le travail paye. Mais le plus important, c'est l'équipe.

Pour revenir sur ton arrivée, pourquoi avoir choisi Laval ?

Je n'étais pas conservé à Cholet et ça s'est fait très vite, en l'espace d'une semaine, quand le coach de Laval m'a appelé.

Le classement et les résultats actuels doivent te conforter dans ton choix. Vous vous attendiez à être dans cette position en début de saison ?

On s'y attendait pas forcément non même si on savait qu'on avait les qualités pour y être. Il y a un bon staff, des joueurs d'expérience, du public, tout pour arriver à nos objectifs de fin de saison.

5 buts en championnat, 5 passes décisives à ton compteur, c'est aussi grâce à l'effectif qui t'entoure ?

Exactement, c'est le travail de tout le monde. Je suis aidé par les défenseurs qui relancent, les milieux qui font le travail à côté mais aussi les attaquants qui font les appels. Avant, ça ne payait pas, aujourd'hui ça paye.

Justement, comment l'expliques tu ?

Chacun a des qualités différentes ! Certains en ont plus bas sur le terrain, d'autres plus haut comme moi. On se sert des qualités de tout le monde, que ce soit les miennes, celles d'Adeoti ou Roye pour travailler aujourd'hui.

Au-delà du terrain, tu as une relation particulière avec les supporters à Laval, non ?

Je suis comme ça (rires). Dans mon premier club au Gallia Luccianna, j'ai toujours eu ce rôle, de capitaine, celui qui prend tout le monde avec lui. Je sais le faire et je le ferai toujours, c'est comme ça. Concernant les supporters, il faut aussi savoir les remercier d'avoir fait le déplacement, c'est pour ça qu'on passe un moment avec eux comme on a pu le faire après Cholet.

Pourtant, c'est une région diamétralement opposée à celle de tes origines. Ca te manque la Corse ?

J'ai été bien acclimaté dans les Pays de la Loire et je me suis bien adapté sur le continent. Je suis aussi aidé par mes coéquipiers !

Tu as du vibrer pour Nantes - SCB à la Beaujoire il y a quelques jours...

On suit tous les matches, on essaye de les pousser et malgré la défaite, le parcours est beau en Coupe de France cette saison...

Un retour sur l'île est il envisageable ?

Aujourd'hui, je suis focus sur Laval, j'ai une fin de saison à finir. Le reste, je n'y pense même pas. Ce n'est pas moi qui décide, ni maintenant ni en fin de saison. Les clubs pourront discuter, peu importe où je serai, je donnerai le meilleur de moi-même.

Crédit photo : Stade Lavallois

Propos recueillis par Joel Penet

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