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Interviews

5 août | 16h08

K.Namnganda (Herbiers) : « Je m'attends à tout cette saison »

Passé du FC Pouzauges Bocage aux Herbiers cet été, où l'attaquant d'origine francilienne a déjà ouvert son compteur, Karl Namnganda revient sur la préparation et son intégration à quelques jours du coup d'envoi de la N2 !

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Karl, tu signes aux Herbiers cet été. Pourquoi ce choix ?

J’avais déjà eu la volonté de jouer là-bas car j’aime leur philosophie basé sur un jeu de possession avec des prises d’espaces. Le club proposait tout ce que je recherchais dans une équipe et le discours du coach Stéphane Masala a tout fait basculer. Quand j’ai reçu son appel, j’étais content de l’intérêt qu’il m'a porté.

Est-ce un club qui est dans la lignée de ton parcours ?

Je suis originaire de la région parisienne où j'ai commencé le football dans ma ville, à Vigneux sur Seine, un club qui a notamment formé Sébastien Haller, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam. J’y suis rester jusqu’à l’âge de 16 ans avant de rejoindre Evry où je suis passé de la catégorie U17 DH, puis en U19DH aux séniors en CFA2. J'ai ensuite tenté ma chance au Paris FC mais j’ai pas signé là-bas...

Cette concurrence t'a poussé à t'exporter vers l'étranger...

Il y avais beaucoup de joueurs qui avaient le même profil que moi. Mon oncle m’a emmené en Belgique, je n'y suis pas rester longtemps car j’étais jeune, c’était la première fois que je quittais le pays seul. La culture pour moi était trop différente et j’ai préféré rompre mon contrat afin de pouvoir rentrer en France. J’ai alors décidé d’arrêter le foot et j’ai commencé à travailler pendant 1 an dans le secteur de la livraison lors de mon arrivée à Angers.

Comment es-tu revenu dans le football ?

Mon cousin qui jouait au SO Cholet avait parler de moi au coach de la réserve qui voulait me rencontrer. J'y ai fait un essai concluant et j'ai commencé à évoluer avec l’équipe C afin de parfaire ma condition physique jusqu’à gagner ma place de titulaire en équipe réserve. Mes performances m'ont permis de pouvoir disputer une rencontre en N1 et de pouvoir rejoindre Pouzauges Bocage en N3 par la suite.

Ce passage en région parisienne t'a forcément forgé ?

Même si j'ai un peu un parcours du combattant, c'est évident que ce passage dans plusieurs clubs de la région est bénéfique aujourd'hui. Je me dis que niveau combativité, agressivité, et intensité des matches, je ne pourrais pas connaître pire en France. Du coup, j'ai su adapter mon jeu. J'essaye toujours de presser haut et d’étouffer l’adversaire, je ne lâche jamais le porteur du ballon. J'ai appris a faire les efforts défensifs.

Ces deux dernières saisons ne t'ont donc pas découragé ?

Je dirais même que j'ai été dégouté, surtout la saison dernière, car j’avais fait un super début de saison. En quatre matches, j'avais inscrit trois buts et deux passes décisives. Mais je l'ai pris comme un travail inachevé...

Comprends-tu que le N2 ait eu le même traitement que le N3 ?

Oui je le comprends même si je trouve ça dommage pour ce championnat qu'il ne soit pas considéré comme le N1... mais après, on peut aussi dire que le championnat national n'est pas égal à la Ligue 2...

A quelle saison t'attends-tu ?

Je m’attends à tout cette saison, c’est un championnat que je ne connais pas. Il faut je travaille pour être suffisamment armé.

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