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24 février | 18h30

Kader Nasri : "On est devenu une famille"

Alors qu'il coache l'équipe depuis maintenant de nombreuses années, Kader Nasri entretient des relations presque familiales avec ses joueurs. Alors qu'il pensait que comme dans une famille, cela créerait parfois des tensions, cela les a en réalité soudé, créant une vraie force collective.

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Comment jugez-vous le championnat de R1 Méditerranée ?

On a un championnat, pour des amateurs, très compliqué. Tout le monde peut battre tout le monde. Il y a trois ou quatre équipes comme Carnoux, Six Fours, Ste Maxime et Cagnes qui ont des joueurs confirmés, et des effectifs "fournis". Malgré cela, depuis le début, nous avons un championnat homogène.

Quel bilan tirez-vous de votre saison de R1 jusqu'ici ?

On est un club qui se bat, avec un petit budget. On fait en sorte d'avoir les meilleurs résultats possibles, même si ce n'est pas évident.

Quels sont les objectifs jusqu'à la fin de saison ?

Comme je le dis à mes joueurs, les objectifs sont, semaine par semaine, match après match. Je sais bien que c'est un peu rébarbatif pour vous journalistes, mais c'est la vérité. Je n'arrive pas à me projeter. D'un côté, car nous sommes des amateurs. D'un autre, car nous n'avons pas la même équipe chaque week-end, entre les mecs qui travaillent, et ceux qui se blessent. Nous n'avons pas un effectif pour nous avons tel ou tel objectif. Le seul objectif, comme depuis le début de la saison, c'est le maintien.

Il y a des joueurs que j'entraîne depuis 8 ans maintenant... C'est une grand force.

Que travaillez-vous au quotidien ?

Nous essayons de former les joueurs. Nous avons cinq joueurs de 18 ans, en R1, c'est rare. Nous avons un joueur formé chez nous (Nacim El Hassani), qui joue maintenant en Ligue 2, chez les Chamois Niortais. C'est une très grande fierté pour nous. Nous essayons de travailler sur cette formation, tout en maintenant le club au plus haut niveau régional.

Comment vit votre groupe ?

C'est magnifique. C'est extraordinaire. Il y a des joueurs que j'entraîne depuis 8 ans maintenant. Mon capitaine, cela fait 7 ans. Il y a également des joueurs que j'avais déjà en U19, au Pontet. Nous nous connaissons très bien. On est comme une famille. Et justement, dans les familles, parfois quand on est trop ensemble, cela peut devenir problématique. En fait, pour nous, c'est plutôt une grand force.

Un mot sur votre match en retard contre Six-Fours ce week-end ?

C'est une très belle équipe. Quand on voit qu'elle va gagner à Toulon, alors qu'il y a des joueurs qui descendent de la N2, qu'en plus ils l'emportant 3-0, c'est que forcément, ils ont des qualités mentales et techniques intéressantes. Ils ont en plus un entraîneur que je connais bien (André Blanc). Nous nous affrontions souvent, dans des matches pour le maintien, quand j'avais la N2 du Pontet. C'est un bon entraîneur, qui a du recruter de bons joueurs. Après, on joue à la maison, donc on se doit de faire un résultat. Mais bon, le football c'est une pièce de théâtre qui n'est jamais la même, et qu'on ne peut pas prévoir.

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