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25 novembre | 17h14

Antoine Kombouaré : "Je suis scandalisé"

En conférence de presse ce midi, le coach du FC Nantes, Antoine Kombouaré, n'a pas abordé que le déplacement à Lille ce week-end. L'affaire Payet et ses conséquences l'ont également beaucoup touché !

FC NANTES FC NANTES L1 Antoine Kombouaré

Le coach du FC Nantes a poussé un (petit) coup de gueule en conférence de presse ce midi au moment d'aborder l'affaire Dimitri Payet. S'il a raconté "avoir déjà reçu une paire de ciseaux à ses pieds quand il jouait au PSG dans les années 90, les débordements actuels dans les stades ont fait bondir le technicien kanak, devant sa télé pour assister à Lyon - Marseille : "J’étais très affecté quand j’ai vu Dimitri au sol. Je ne peux plus voir ces images, c’est quelque chose de très grave de penser qu’il y a des gens qui viennent voir un match pour agresser un joueur. C’est inadmissible, impensable" martelait Kombouaré, "frustré et en colère" après des "choses qui se répètent" et deviennent "de plus en plus graves".

Scandalisé par la sanction

Pour les faits commis au Groupama Stadium, le supporter en cause a été condamné à six mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade. Des mesures qui font bondir Kombouaré : "Ces gens-là sont des criminels, ils n’ont rien à foutre dans les stades, il faut les interdire à vie. Si j’étais dans les instances décisionnaires, ces gens ne mettraient plus jamais les pieds dans un stade. Fini. Vous avez vu le procès? Il a été condamné à six mois avec sursis et cinq ans d’interdiction de stade. Voilà… Je suis scandalisé quand j’entends ces peines là. Je ne parle pas de l’aspect prison, mais pour l’interdiction de stade, ce devrait être à vie. Et il faut aussi que les clubs arrêtent d’être conciliants avec les supporters. (…) Il faut sensibiliser les gens, les rééduquer, et surtout sanctionner. C’est très important."

L'état du joueur avant tout

S'il a été question de sanction, celle des conséquences, psychologiques notamment, ont également été abordées par Kombouaré, qui "se met à la place d'un Dimitri Payet" qu'il pense traumatisé à vie : "Il ne peut plus venir frapper un corner comme avant. A ce moment-là, il ne peut plus jouer, ni lui ni ses partenaires. Tout le monde est affecté. Si on les oblige à revenir sur le terrain, ce n’est plus le même match. A chaque fois qu’un acteur est agressé, on ne doit plus jouer. Je dis ça parce que ça peut aussi nous arriver. Si demain on joue contre Marseille et qu’un supporter de chez nous agresse un joueur marseillais, on ne peut plus jouer. Parce que ce n’est plus la même équipe en face."

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