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17 décembre | 10h27

Kombouaré : "Sanctionner ces fous furieux, ces malades"

Alors que les premières mesures de sécurité dans les stades ont été annoncées ce jeudi, Antoine Kombouaré estime qu'il faut aller encore plus loin !

FC NANTES FC NANTES L1 Antoine Kombouaré

Présent face aux médias pour aborder le 32eme de finale de Coupe de France à venir contre Sochaux, Antoine Kombouaré, le coach du FC Nantes, a également réagi aux premières mesures de sécurité annoncées dans les stades de football après les incidents qui avaient entraîné l'interruption de la rencontre entre l'OL et l'OM il y a quelques semaines : "Enfin ! Ça fait un moment que je préconise ça. Si l'un des joueurs, en l'occurrence Dimitri Payet, reçoit un projectile, le match doit être arrêté. Je n'attends pas la décision des représentants, des officiels, de l'arbitre. Tu ne peux pas jouer, ce n'est pas possible, a pesté l'entraîneur nantais en conférence de presse. Il n'y a que ceux qui n'ont pas joué au foot qui ne peuvent pas comprendre. Non seulement Dimitri Payet est en situation difficile, mais ses partenaires aussi, donc le match n'est plus le même. C'est une mesure qu'on attend depuis très longtemps et c'est enfin arrivé. Mentalement, ce n'est plus le même joueur après ça et ses partenaires sont soit choqués, soit énervés. Ils n'ont plus envie de jouer au foot". Les propos du technicien kanak font donc suite aux mesures annoncées ce jeudi, à savoir notamment l'interruption définitive de la rencontre en cas de blessure d'un joueur ou arbitre à la suite d'un jet de projectile.

Aller plus loin

Le coach du FC Nantes a ensuite poursuivi son propos, en estimant que les sanctions doivent être plus lourdes, en employant un ton assez radical : "Il faut éduquer les gens, faire de la prévention et sanctionner les fous furieux qui n'ont rien à faire dans un stade. Oui j’appelle ça comme ça, des malades qui n’ont rien à faire dans un stade et qu’il faut suspendre à vie. Ça m'énerve parce que l’UNFP doit être là pour défendre les joueurs! Si vous n'êtes pas sévère, les gens font la même chose". Ancien joueur professionnel parfois visé sur le terrain à son époque, notamment par des jets de ciseaux comme il l'avait évoqué précédemment, l'ancien coach du PSG et de Toulouse se met à la place de Dimitri Payet, le meneur de jeu de l'OM : "Comment tu peux jouer au foot? Quand tu vas frapper un corner, tu n'es plus serein. Tu vas là-bas et tu te dis 'il faut que je fasse attention car il peut y avoir une bouteille'. Ce qu'il a subi est très grave et il aurait pu se dire: 'j'arrête de jouer au foot.' Moi, j'aurais compris sa décision car il était devenu la cible et cela devenait dangereux pour lui. Il a dû faire des cauchemars. Ça démarre par des petits projectiles, des bouteilles d'eau et cela va être quoi demain? Ce n'est pas encore allé assez loin. Il faut prendre des mesures plus sévères contre ces voyous."

Sochaux en ligne de mire

Questionné concernant les mesures prises pour lutter contre la violence dans les stades, le coach du FCN l'a aussi été pour le 32eme de finale à venir contre Sochaux en Coupe de France, le principal objet de sa venue en conférence de presse. Et il entend bien assumer sa position de favori : "C’est une première, de jouer un 32ème de finale au mois de décembre. Je m'attends à un match compliqué, difficile. Sochaux fait partie des équipes qui ne sont pas loin chaque saison. Ça peut d'ailleurs être leur année. On fait forcément figure de favori. Il faut assumer ce statut". Avec Roli Pereira, Renaud Emond et Sébastien Corchia, tout le monde sera bien présent sauf Andrei Girotto (suspendu) qui manquera à l'appel pour un déplacement qui précédera celui de Saint-Etienne où les Nantais feront le voyage sans leurs supporters pour le dernier match de l'année civile en 2021.

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