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19 mai | 0h00

L'artificier de l'Olympique Marcquois, Noam Merabti, quitte le club

Pour la saison 2020/2021, Frédéric Advice devra se passer du meilleur buteur de son équipe, Noam Merabti, qui s'est engagé avec un autre club.

26 min.
MERCATO MARCQ-EN-BAROEUL
Pour la saison 2020/2021, Frédéric Advice devra se passer du meilleur buteur de son équipe, Noam Merabti, qui a donné son accord à un autre club.

Si rien n’a encore été officialisé, une chose est sûre pour Noam Merabti : son avenir ne s’écrira pas à l’Olympique Marcquois. Courtisé par plusieurs écuries de National et de Ligue 2, le maître à jouer de Frédéric Advice a d’ores et déjà donné son accord à « un grand club français, au sein duquel les infrastructures sont top et où tout est réuni pour bien travailler ». Sans en dévoiler son identité, l’ailier droit de 23 ans a, en tout cas, certifié qu’il ne s’agissait pas du VAFC. « Cela faisait un moment que Valenciennes manifestait son intérêt à mon égard. Ca a commencé lors du match aller (le 9 novembre 2019, victoire 2-0 de l’Olympique Marcquois à domicile, ndlr) lors duquel j’ai réalisé une bonne prestation, en inscrivant un doublé », rappelle le joueur.

Dès lors en contact régulier avec plusieurs membres du club valenciennois, parmi lesquels l’entraîneur de la réserve Christophe Delmotte, Noam Merabti refuse une première offre. « Le projet sportif qu’ils m’ont proposé ne m’intéressait pas, confie-t-il. Ils me parlaient de jouer avec l’équipe B, mais je ne me voyais pas repartir pour une saison en National 3. Quitte à évoluer à ce niveau, je préférais rester à Marcq. »

Un départ au moment opportun

C’est donc vers un autre club que se tourne le milieu offensif marcquois. « J’ai senti qu’au sein de cette institution, je pouvais me projeter sur deux, trois ans. Il y a une forme de stabilité que je ne peux pas négliger », apprécie Merabti. Autre point fort qui pèse dans la balance : la capacité de ce club à écouter les requêtes du joueur et adapter son contrat.

En laissant partir Merabti, l’Olympique Marcquois perd, de son côté, un des maillons essentiels de son rouage. Mais pour autant, son ex-entraîneur juge que ce choix était le meilleur à prendre. En tout cas pour le joueur. « Il fallait qu’il parte, c’était le bon moment. Je serais idiot de vouloir le garder à tout prix. Le rôle du coach n’est pas que de prendre les trois points le week-end. C’est aussi de faire progresser et évoluer les joueurs », rappelle Frédéric Advice, dans la continuité des propos bienveillants qu’il avait tenus en début d’année, lorsqu’il confiait que Noam Merabti était « un joueur qui pourrait frapper aux portes de clubs de National 1« . Reste à savoir, désormais, si ce sont ces portes-là qui se sont ouvertes à lui…

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