S’il est aujourd’hui le meilleur buteur de Ligue 1 avec 7 réalisations en 7 matches disputés avec le Stade Rennais, c’est avec Bordeaux que Gaëtan Laborde a tout découvert ou presque du football français. Arrivé aux Girondins à l’âge de 14 ans, le natif de Mont-de-Marsan (Landes) y a terminé sa formation, remporté la Coupe Gambardella, puis découvert la Ligue 1 en décembre 2015, lors d’un déplacement à Angers.

Forcément attaché à sa région, où il a vécu durant 19 ans avant de tenter une nouvelle aventure en région parisienne (au Red Star), le néo-Rennais est revenu, dans un entretien à Ouest-France, sur ses débuts dans le monde professionnel. “Je sais que mes parents cachaient des lettres de clubs de temps en temps car ils ne voulaient pas que je parte trop tôt. Il me semble que Rennes était aussi intéressé, mais ça remonte. Le fait que Bordeaux soit assez proche de Mont-de-Marsan a été un facteur important”, indique l’attaquant aux 71 matches disputés sous le maillot bordelais.

Des prêts fondateurs

Issu d’une famille de sportifs, dont le père était entraîneur, Gaëtan Laborde savait pertinemment que son futur s’écrirait avec un ballon entre les pieds. “Dans tous les cas, on m’aurait mis n’importe où, tant que c’était pour faire du foot, c’était un petit rêve de gamin qui commençait”, ajoute-t-il.

Avant de revenir sur son statut de meilleur buteur du championnat (“C’est toujours sympa, c’est une reconnaissance de ton travail et de tes performances. Mais je n’y porte pas spécialement attention”), le buteur de 27 ans, prêté successivement au Red Star, à Clermont et à Brest entre 2013 et 2016 s’est également exprimé sur cette période, assurant que “tous [ses] prêts [lui] ont servi, positivement ou négativement, et font le joueur qu’[il est] aujourd’hui”. Un très bon joueur de Ligue 1 en somme, mais capable de prétendre à une place en Equipe de France ? “C’est sympa d’en parler, parce que cela veut dire que les gens estiment que je n’en suis pas loin. Mais ce sont des rêves d’enfant plus ou moins faciles à atteindre”, conclut-il.