Le sujet semble désormais clos. Un peu plus de cinq mois après l’affaire, Michael Linhoff, le président de l’AGL Drapeau-Fougères, a reçu une réponse définitive à la question qui demeurait en suspens : dans le cadre du transfert d’Eduardo Camavinga du Stade Rennais au Real Madrid, estimé à 40 millions d’euros, le club amateur d’Ille-et-Vilaine, le premier de l’international tricolore (3 sélections) en France, ne percevra pas le moindre centime au titre des indemnités de club formateur.

Camavinga est parti trop jeune

Pour La Chronique Républicaine, le président de l’AGLD a précisé les raisons qui expliquent cela : “Nous ne sommes pas éligible, c’est une erreur d’interprétation et d’appréciation de ma part, regrette le dirigeant. L’information que j’avais était plutôt que, contractuellement et juridiquement, on était recevables. C’est-à-dire qu’il y avait au moins une partie de cette indemnité qui nous aurait été due. Et ce n’est pas le cas. Juridiquement, c’est clair et net, il n’y a pas d’indemnité à avoir.” Et pour cause : selon les informations recueillies par nos confrères, le joueur, recruté à 11 ans par les Rouge et Noir, était “parti trop jeune au Stade Rennais pour que son premier club puisse prétendre à percevoir un peu d’argent”.

Pas de “geste solidaire” non plus

Les dirigeants du club fougerais ne toucheront donc aucune indemnité dans le cadre de ce transfert, pas plus qu’ils bénéficieront d’un “geste solidaire” de la part de leurs homologues rennais. Qu’importe, “le dossier est clos pour nous”, assure Michael Linhoff, qui ajoute que son club n’effectuera pas de démarche supplémentaire et que, malgré tout, à Fougères, tous se réjouissent de voir leur ancienne pépite briller avec l’un des tous meilleurs clubs au monde.