L’ambiance

C’était LA petite nouveauté de cet avant-match, l’AS Monaco a choisi de lancer une nouvelle « tradition » au stade Louis II : l’hymne Rouge & Blanc, interprété par Leden. Le club indique que cet hymne a été créé « en 2004, au cœur de l'épopée historique de l'AS Monaco, cet hymne, dont la vocation est de rassembler les supporters, a récemment été joué en clôture du spectaculaire show du match du centenaire ».

Côté ambiance, les Ultras de Monaco et les Dogues Virage Est ont animé la rencontre dans les tribunes. Pour le reste, le public, davantage spectateur que supporter, a su donner de la voix quand il fallait. Sans en faire trop quand même.

Le match c’était comment ?

Plutôt plaisant d’abord. En première période, Monaco a dominé les débats (60% de possession, 7 frappes contre une seule) en se montrant dangereux à de nombreuses reprises. Mais ni Golovin (3e), Ben Seghir (4e), Henrique (12e), Singo (20e) ou encore Tézé (36e) ne parviennent à tromper la vigilance de Lucas Chevalier.

Les Monégasques jouent haut et exercent un pressing constant dans la moitié de terrain lilloise. Ils mettent de l’intensité quand les Dogues de leur côté essaye de ralentir le jeu. Mais pour autant les Lillois tentent de sortir le cuir proprement. Sans y parvenir à chaque fois, ils vont tout de même réussir à apporter un soupçon de danger. Lancé dans la surface, Jonathan David va mettre à contribution Majecki qui se saisie du ballon sans difficulté (10e).

Puis beaucoup moins ensuite. Face à une équipe lilloise qui ne semblait pas avoir plus d’ambition que le point du nul, les Rouge et Blanc vont se heurter à un mur bien bâti. Juste avant l’heure de jeu, Ben Seghir de la tête (56e) puis Minamino d’une frappe du droit (57e) vont réveiller le Stade Louis II le temps d’un instant mais aucune des deux tentatives ne trouvent le cadre.

A 10 contre 11 dès la 63e minutes, Aid Hutter va décider de remplacer Minamino par Diatta et Ilenikhena par Embolo. En 4-4-1, Monaco va reculer d’un cran. Forcément. Mais le leader de la Ligue 1 n’abdique pas en se créant quelques situations devant le but. Comme en fin fin de partie, Zakaria, servi par Akliouche dans la surface, oblige Lucas Chevalier à une belle parade.

Mais aujourd'hui, il était écrit qu'aucun but ne serait marqué.

Un carton marquant ?

Sans contestation possible, le rouge de Tézé à la 60e. Comment a-t-il pu faire une erreur comme celle-ci ? Proche de sa surface, Gumundsson récupérer un ballon difficile et voit Jordan Tézé débouler sans aucune maîtrise. Après un choc, inévitable, et un genou proche du visage, l’arbitre n’hésite pas une seule seconde. Logique.

Un joueur est sorti du lot ?

On a hésité. Caio Henrique a apporté du danger sur son côté. Il a été aussi précieux sur les coups de pied arrêtés. Zakaria n'a pas ménagé ses efforts non plus. Il a, comme souvent, réalisé un gros travail au milieu de terrain et aurait même pu être récompensé d'un but.