"On s’était fixé quelques objectifs et on va dire qu’on n’est pas loin de les avoir réalisés. Il fallait trouver du temps de jeu pour les joueurs qui en manquaient. Au niveau des sorties, on s’est bien débrouillé, puisque les demandes du coach ont abouti. On n’a pas dénaturé la qualité de l’effectif. Pourtant, rééquilibrer un groupe, c’est un travail de longue haleine" évoquait en préambule Laurent Boissier, le coordinateur sportif du SCO dans les colonnes de Ouest-France pour dresser un bilan de son premier mercato en Anjou. Côté arrivées tout d'abord, Yahia Fofana, jeune gardien en devenir du Havre, a également signé mais n'arrivera en Anjou que la saison prochaine tandis que Gérald Baticle pourra donc compter sur Nabil Bentaleb, qui s'est engagé jusqu'en 2025, et Marin Jakolik, attaquant croate capable d'évoluer à tous les postes du secteur offensif.

Un domaine qui sera d'ailleurs encore fourni par Angelo Fulgini et Mohamed Ali Cho au moins jusqu'en fin de saison, deux éléments sur le départ cet hiver mais dont les transferts n'ont pu se concrétiser : "On savait que certains joueurs allaient être sollicités, ils l’ont été. Aujourd’hui, ils sont toujours là, on est très content qu’ils soient encore avec nous. Et ce n’est pas une mauvaise nouvelle sur le plan financier. Des choses ne se sont pas faites aujourd’hui et se feront peut-être demain. On n’est pas dans l’urgence, dans une situation de crise financière. J’estime que le mercato a été mené de manière cohérente".

Des départs voulus

Si le souhait n'était pas forcément de recruter, le SCO a réussi un de ses objectifs hivernaux : dégraisser, notamment pour sa masse salariale. Au total, cinq joueurs ont quitté l'effectif professionnel de Ligue 1, pour beaucoup en prêt(s) : Paul Bernardoni et Sada Thioub finiront la saison à Angers tout comme Antonin Bobichon du côté de Nancy. Concernant Billal Brahimi, le club a accepté de le vendre à l'OGC Nice et Laurent Boissier s'en est justifié : "Billal n’avait joué que 150 minutes en championnat (334 en réalité) donc je ne pense pas qu’on ait affaibli l’équipe en le laissant partir. Quand on regarde les plus gros transferts entre deux clubs français cet hiver, c’est le 2^e plus onéreux (7M€ + des bonus), derrière Romain Faivre (15M€ de Brest à Lyon). Ça veut dire qu’on a bien travaillé, on a réussi une belle vente pour un joueur qui avait si peu de temps de jeu. J’aurais bien aimé le garder plus longtemps mais serait-il parti plus tard au prix où on l’a vendu ? Donc quand on vous propose une telle somme, il ne faut pas hésiter". En tout cas, depuis son arrivée en provenance du Nîmes Olympique, son dernier club, le coordinateur sportif du SCO a l'air plus que sur de lui-même !

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