Comment avez-vous réagi à l’annonce du tirage ?

Au départ, nous avons été un peu surpris. On aurait préféré tomber contre une équipe de notre niveau. Notre but étant de franchir le plus de tours possibles. Maintenant, cela va être une grande fête grâce à cette affiche prestigieuse. Je suis un admiratif des frères Luzi (Fulvio le président et Bruno l’entraîneur). Ils ont suscité du rêve dans l’Oise en réalisant de grandes performances depuis la création du FC Chambly-Oise en 1989. C'est vraiment un très grand honneur de les recevoir. Ce sont des exemples de bénévolat et d’abnégation. On sait qu’il y a quatre divisions d’écart. Cela risque d’être très difficile mais nous allons tout donner.

Quelle est la particularité de votre équipe première ?

Nous avons un noyau composé de jeunes issus du club à l’image de Sullivan Birck, notre talentueux gardien. L’un des meilleurs dans l’Oise. Le reste est constitué de joueurs coutumiers du haut-niveau. Ils sont dirigés par Rodolphe Jegouzo, l’ancien coach compiégnois. Nous déplorons, depuis notre dernière rencontre, l’absence de Vincent Soucelier, notre avant-centre, pour plusieurs mois à la suite de la rupture de ligaments croisés.

En quoi cela peut-être utile d’affronter une formation hiérarchiquement supérieure ?

Cela peut permettre de donner plus de confiance pour la suite de la saison en championnat. Cela peut apporter une certaine influence en matière de cohésion collective. La coupe de France démontre aussi qu’à travers deux communes comptant peu d’habitants (4000 environ ), le football rural peut tirer son épingle du jeu. Concernant notre club, cela récompense un esprit soudé et familial. Les quatre premiers tours nous ont permis de nous aguerrir sur le manque de préparation cet été. Entre les problèmes sanitaires et l’organisation pour la rentrée au terme d’une saison perturbée par la Covid-19, les joueurs n’ont pas pu disputer beaucoup de matches avant le début de la saison. Cela nous a aidés pour notre remise en forme.

Quels sont vos objectifs en R2 ?

Nous visons le maintien en prenant match par match. La poule D est composée d’équipes fortes. On occupe la 9^ème place avec 3 journées disputées. Chaque dimanche, ce sera synonyme de rencontre de coupe. Nous attendons le printemps pour définir un objectif précis selon notre situation. Nous avons à cœur de proposer un beau football et de bien préparer chaque partie.

Quelle est histoire de l’Union Sportive Chevrières-Grandfresnoy Football ?

Géographiquement, les 2 villages, Chevrières et Grandfresnoy, se situent à environ quinze kilomètres de Compiègne dans l’Oise. En 2013, un forfait de ses U18 a contrarié les plans d’accession de Chevrières. Pour éviter ce type de situation à l’avenir y compris pour Grandfresnoy, nous avons décidé de fusionner. La proximité au niveau de la distance entre les 2 communes a aussi été un argument. Sept ans après cela nous a permis de nous structurer. Notre effectif se porte à plus de 450 licenciés. Nous avons plus d’éducateurs. Ils sont tous formés pour encadrer nos jeunes. Il s’agit d’un enjeu majeur. Cela nous a permis de décrocher le label Or des écoles féminines et Elite chez les garçons. Dans l’Oise, il n’y a que nous et Beauvais qui bénéficions de cette haute distinction française. Nous sommes aussi en train de créer une section de football en marchant. En matière de stades, une année sur deux, le championnat séniors se joue soit à Chevrières, soit à Grandfresnoy et inversement pour les coupes. Pour la coupe de France, les rencontres, cette saison, se disputent à Chevrières au stade Harlé d’Ophove. Pour la rencontre face à Chambly, nous attendons 500 spectateurs.

Quelle est l’histoire de votre qualificatif, la Black team ?

C’est un peu le fruit du hasard. Au moment de la création du club en 2014, nous avions en majorité des mamans ferventes supportrices de leurs enfants en U16 et U18. L’une d’entre elles, s’est exclamée un jour : « allez, la black team ! ». Cette appellation s’est étendue à toutes nos catégories. C’est aussi la couleur de nos tenues.