L'immense déception ressentie par Hugo Lloris hier n'a pas beaucoup dû s'atténuer, et on peut présumer que la dernière nuit de sommeil à Doha fut courte et laborieuse. Lors de sa 145e sélection, le gardien et capitaine des Bleus s'est montré à la hauteur lors des 120 minutes passées sur la pelouse avant d'être impuissant, au contraire de son homologue argentin Emiliano Martinez, lors de la séance des tirs au but.

"Il faut mettre en avant le travail des éducateurs"

Alors que l'on ignore s'il poursuivra en Equipe de France ou préfèrera prendre du recul et laisser sa place à un Mike Maignan qui prétend à une place de titulaire, Lloris, 36 ans la semaine prochaine, a souligné justement l'apport du football amateur dans les résultats de la sélection tricolore et l'étendue du vivier qui a permis à toute une nation de rêver à un deuxième sacre consécutif. "Il faut mettre en avant le travail des éducateurs, du football amateur qui permettent à chaque génération [de l'Equipe de France] d'avoir un gros réservoir, a tenu à saluer le Niçois à l'issue de la défaite face aux Argentins. Malgré tous les absents, tous les forfaits, même de dernière minute, la qualité était bien présente. Et surtout l'état d'esprit. Pour la réussite dans le sport collectif, l'état d'esprit est un aspect important. Les joueurs français méritent beaucoup de crédit parce qu'on n'aura rien lâché jusqu'au bout et cela témoigne de cet état d'esprit."