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23 mars | 0h00

Le drone, nouvelle recrue de l'Entente Feignies-Aulnoye

L'Entente Feignies-Aulnoye va dorénavant utiliser le drone dans diverses activités du club, sportive comme extra-sportive, sur le terrain, comme en dehors.

30 min.
EFAFC FEIGNIES-AULNOYE

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Le vice-président Laurent Clarembaux, et Romain Courtin, coordinateur sportif et responsable communication du club, ont livré leur ressenti sur l'utilisation future et les bienfaits, tant pour la performance sportive que pour la mise en valeur du club, du nouvel outil de l'Entente Feignies-Aulnoye : le drone.

En quoi le drone va-t-il vous permettre de travailler différemment d’un point de vue sportif ?

Romain Courtin : On va utiliser le drone pour capter des images. Dans l’optique d’une reprise de la pratique avec contact la saison prochaine, si, par exemple, le coach des U19 Nationaux a décidé de travailler sur un thème tactique en particulier afin de préparer le match du week-end, il va nous demander, à Kévin ou à moi, qui sommes les deux seuls habilités pour le moment à utiliser le drone, de venir capter des images sur sa séquence tactique. De là, à l’issue de la séance d’entrainement, on va se réunir avec le coach et ses joueurs avec deux objectifs : ils auront d’abord travaillé sur le terrain, et nous, on va leur faire un retour en salle, à l’aide de la vidéo sur une télévision.

De ce fait, plus rien ne va pouvoir échapper à l’entraîneur…

Romain Courtin : En effet, et ce sur tous les domaines. Que ce soit tactique, technique ou physique. Le coach va pouvoir aller plus loin dans son analyse, et par rapport à ce qu’il s’est passé sur le terrain, il va pouvoir apporter des corrections encore plus précises, parce que les images du drone permettent vraiment de voir tous les déplacements. Par exemple, si un joueur ne fait pas les déplacements, l’entraîneur va ensuite pouvoir pointer du doigt ce qui n’a pas été et, surtout, ce qui ne doit pas être reproduit lors du prochain match… Le drone va vraiment être un outil qui va nous permettre d’améliorer la performance.

Les clubs professionnels vous ont-ils inspiré dans le fait d’intégrer le drone dans votre quotidien ?

Laurent Clarembaux : On n’a pas besoin des structures professionnelles pour avoir des idées. Je pense que nous avons suffisamment de compétences en interne pour justement proposer des solutions technologiques. On a plusieurs cerveaux qui travaillent en interne au club et qui nous permettent de prendre en note tous les besoins, que ce soit technologique ou sportif, dans un plan d’action. Le drone est une demande qui a été faite depuis maintenant plusieurs mois. C’est revenu avec insistance dans les dernières réunions, et là, le club a décidé d’investir sur ce drone.

Notre utilisation du drone va aller au-delà de celle d’un club pro qui ne va, lui, l’utiliser que sur un aspect sportifLaurent Clarembaux, vice-président de l'Entente Feignies-Aulnoye

Au-delà des progrès que le drone vous permettra de faire sur le terrain, comptez-vous l’utiliser à d’autres fins ?

Romain Courtin : Oui, derrière tout ça il y a une autre idée. Celle de faire de la communication. Par exemple, pour présenter notre section sportive, on va pouvoir réaliser des petits clips vidéos attrayants, ou même peut-être des films. L’idée c’est aussi et surtout de mettre en valeur le club grâce, et à l’aide du drone.

Laurent Clarembaux : En effet, il y a aussi l’aspect plan éducatif. On mène des actions sur l’aspect social et sociétal avec les enfants. On travaille, par exemple, sur du local avec Les Vergers Tellier, qui est un sponsor chez nous, et qui va venir faire une présentation de ses produits en termes de diététique devant les enfants. Là aussi, le drone va permettre de communiquer là-dessus pour présenter l’action qui est mise en place. Il va aussi pouvoir servir sur la présentation de nos équipes. Donc aujourd’hui, notre utilisation du drone va aller au-delà de celle d’un club pro qui ne va, lui, l’utiliser que sur un aspect sportif.

Comment cela se passe concernant les autorisations légales pour faire voler le drone ?

Laurent Clarembaux : Là, on a trois autorisations à avoir. Deux concernant notre club fusionné, plus celle de la Préfecture, puisque l’utilisation du drone se fait dans le cadre d’une association. Nous sommes aussi en train d’attendre la validation de la municipalité de Feignies puisque nous le ferons voler sur le territoire de la commune, avec, bien-sûr, des personnes qui sont référentes. Car il faut savoir que le drone n’est pas mis à la disposition du club. Il est mis à sa disposition avec des utilisateurs qui, eux, sont référencés avec les autorisations adéquates, car on ne peut pas laisser le drone entre les mains de tous.

Propos recueillis par Lucas Obin

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