Révélation du début de saison du SCO d'Angers en Ligue 1 (11 matches, 82% de titularisations, 2 buts) à seulement 17 ans, Mohamed Ali-Cho est un jeune talent déjà très observé, convoité. Par de grands clubs européens qui surveillent son évolution et sa situation contractuelle (il sera en fin de bail en juin 2023, ndlr) mais aussi par la Fédération marocaine qui se verrait bien jouer un mauvais coup à la France, que l'Angevin représente depuis peu en sélection de jeunes.

Vahid Halilhodzic missionné

Né en France, à Stains en région parisienne, celui qui a passé une partie de son enfance en Angleterre et a été formé à Everton (2015-2019) possède des origines marocaines qui le rendent "sélectionnable" chez les Lions de l'Atlas. Via le sélectionneur Vahid Halilhodzic notamment, le Maroc tenterait de l'attirer dans ses filets en lui offrant une place de choix au sein de son projet ambitieux. Un travail au corps de l'entourage de Cho jugé indispensable au vu du timing : une fois dans un top club européen, l'attaquant pourrait être bien plus difficile à convaincre et prioriser définitivement la France comme d'autres binationaux très talentueux avant lui. Une question d'exposition à laquelle réfléchit peut-être Sofiane Diop, également visé par les dirigeants marocains selon les rumeurs.

Doublement surclassé chez les Espoirs

Si la FFF peut craindre ces approches, elle peut se rassurer en se rappelant qu'elle a démontré toute sa considération pour le potentiel du joueur de 17 ans qui compte déjà quatre sélections chez les espoirs. Doublement surclassé, le jeune prodige est plus jeune de quatre ans par rapport à certains de ses coéquipiers chez les Bleuets, ce qui en dit long sur ses perspectives au plus haut niveau international. Toujours selon l'Equipe, les proches de Cho ont accepté d'écouter les dirigeants marocains mais n'ont pris aucune décision pour l'avenir.