Malgré le classement de leur équipe, les Ultramarines bordelais étaient en fête cet après-midi puisqu'ils ont craqué plusieurs fumigènes, ce qui a dû retarder le coup d'envoi de cette rencontre. En fête oui, mais sur le terrain, leurs joueurs ne l'étaient pas et leur public a vite déchanté. Après seize minutes, Montpellier menait déjà 2 à 0 grâce à Elie Wahi, qui s'est (trop) facilement joué de Gregersen et Florent Mollet, qui a profité d'une perte de balle de Marcelo pour enfoncer le clou. Après l'expulsion de Nicolas Cozza, Albert Elis a manqué son pénalty qui aurait pu relancer cette rencontre. Le MHSC a même évolué à 9 contre 11 pendant une mi-temps entière, après l'expulsion de Ristic pour un mauvais comportement envers les officiels de cette rencontre.

Benoit Costil copieusement sifflé

Cette rencontre fut très tendue entre le public et ses supporters, qui ont longuement sifflé les joueurs Bordelais. Sifflé pendant toute la première période par le virage sud du Matmut-Atlantique, Costil est venu s'expliquer chaudement avec plusieurs ultras bordelais, avant que les stadiers n'interviennent pour éviter que ça ne dégénère. A 9 contre 11, les joueurs de Dall'Oglio défendaient leur camp en mode catenaccio en attendant que le temps tourne pour conserver les trois points de la victoire. Alors certes, les statistiques sur cette rencontre sont flatteuses (presque 30 frappes), mais les grosses occasions se sont fait rare. Lassés de la prestation de leurs joueurs, les supporters girondins ont quitté les travées du Matmut Atlantique dès la 80è minute.

Une défense aux abonnés absents, une attaque qui se cherche encore, une nouvelle fois la copie rendue par les hommes de David Guion est alarmante. A neuf journées de la fin du championnat, les motifs d'espoir sur un maintien en fin de saison sont faibles si les Girondins ne progressent pas dans les prochaines semaines. Le divorce entre les joueurs et son public, qui a toujours répondu présent cette saison, semble être consommé.