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7 octobre | 23h35

Les notes des Bleus après Belgique-France

Découvrez les notes de l'équipe de France après la victoire contre la Belgique en demi-finale de Ligue des Nations à Turin (3-2).

EQUIPE DE FRANCE LIGUE DES NATIONS Belgique x France

Hugo Lloris (6). Sa parade à bout portant devant Kevin De Bruyne d'entrée de match est tout simplement exceptionnelle (3e). Bien qu'il soit battu sur le tir croisé vicieux de Ferreira-Carrasco (37e) et par Lukaku (41e) en angle fermé, le capitaine des Bleus n'a pas abandonné le navire en se couchant bien sur une frappe lointaine d'Hazard avant la pause (45e). En secondé période, il s'est distingué en claquant au-dessus une mine de De Bruyne (72e) et s'est incliné devant Lukaku (87e) avant que le but soit logiquement refusé pour hors-jeu.

Théo Hernandez (6). Aligné comme piston gauche, le rôle qu'il affectionne et dans lequel il impressionne à Milan, le plus jeune des frères Hernandez a vu son activité offensive restreinte durant une bonne partie du match, parce qu'il a d'abord fallu défendre face à un trio offensif belge de très grande qualité et parce que les Bleus ont tardé à se montrer dangereux offensivement. Comme un symbole, c'est sur la dernière de ses rares montées qu'il a offert une place en finale aux Bleus d'une frappe sèche à l'entrée de la surface que Courtois n'a pu qu'effleurer.

Lucas Hernandez (5). Bien entré dans son match ce qui lui a permis de couper et couvrir certaines offensives belges, le défenseur du Bayern Munich a été pris de vitesse par Lukaku sur le second but belge (41e). Costaud en seconde période.

Raphaël Varane (5). Le Mancunien a souvent dû se coltiner Lukaku contre qui il souffrait dos au but en début de match, jusqu'à ce que l'attaquant belge se cale sur Lucas Hernandez qu'il est parvenu à piéger sur le second but. Installé taulier de la défense à trois, Varane a globalement bien rempli son rôle.

Jules Koundé (5). Une intervention approximative qui oblige Lloris à effectuer un superbe arrêt dès la 3e minute devant De Bruyne. Il se rattrape magnifiquement en sauvant les Bleus devant Hazard (34e). Il n'a pas pris trop de risques et surtout, n'a pas commis d'erreurs individuelles ce soir.

Benjamin Pavard (4). Le piston droit a énormément souffert ce soir. Trop laxiste, il laisse trop d'espaces à Ferreira-Carrasco pour armer la frappe synonyme d'ouverture du score pour la Belgique. Son apport offensif a, comme Théo Hernandez, été très limité pendant une grande partie du match. On ne parlera pas vraiment de "passe décisive" mais c'est lui qui transmet le ballon à son homologue dans le couloir gauche sur le but vainqueur.

Adrien Rabiot (3). Peu de changements de rythme, de passes vers l'avant, d'actions initiées. A côté d'un Paul Pogba qui est monté en puissance au fil du match, l'ancien Parisien a fait peine à voir. Remplacé par Aurélien Tchouaméni qui a failli marquer son premier but chez les Bleus mais s'est heurté à un Courtois impeccable (75e).

Paul Pogba (7). Peut-être le moins mauvais des joueurs de champ des Bleus dans le premier acte, où il a cherché constamment à trouver des attaquants dans la profondeur par des passes précises. "La Pioche" s'est ensuite procurée les deux premières situations offensives tricolores, qui l'ont certainement encouragé à donner encore plus. Son coup franc merveilleusement enroulé n'est pas loin de retomber dans la lucarne de Courtois mais a préféré s'écraser sur l'équerre de la cage belge (88e). Patron.

Antoine Griezmann (5). Bien que délivré par son premier but avec l'Atlético, "Grizi" n'a pas encore retrouvé tout ce qui fait de lui un joueur génial. Disponible mais pas toujours précis, comme sur ce service de Mbappé où il s'emmêle les pinceaux alors qu'il avait une occasion en or de réduire l'écart juste avant la mi-temps. Dans le succès français, il restera comme celui qui a obtenu avec malice le pénalty de l'égalisation.

Kylian Mbappé (8). Dans une première période apathique, il a été le seul de la ligne d'attaque tricolore à faire des différences grâce à sa vitesse et ses dribbles en un contre un. C'est après une nouvelle différence balle au pied qu'il sert Benzema dans la surface pour la réduction de l'écart (62e). Deux minutes plus tard, il opte à tort pour la solution individuelle alors que KB9 semblait mieux placé. Ce dernier ne lui en a pas tenu rigueur en lui laissant le soin de tirer et transformer le pénalty plus de trois mois après son échec à l'Euro (69e). Indispensable.

Karim Benzema (7). Sa première mi-temps a été très moyenne, il a parfois joué à contre-courant comme ce ballon donné en retrait et qui a permis aux Belges de mener en contre. Son but du gauche pour réduire l'écart est l'oeuvre d'un grand buteur qu'il est comme le geste de laisser Mbappé frapper le pénalty de l'égalisation. Remplacé par Jordan Veretout dans les ultimes secondes (90e+6).

Didier Deschamps (6). Son équipe a défailli collectivement dans l'agressivité et dans les intentions pendant quarante-cinq minutes avant de montrer un tout autre visage après la pause, sans qu'aucun changement tactique ou de joueur n'ait été effectué. Quelle est la part du sélectionneur dans ce succès irrationnel ? Difficile de le dire à chaud, sans avoir entendu le discours dans le vestiaire à la mi-temps.

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