Nathan Franchi (6). Le portier du PSG n'a pas eu de grands arrêts à faire. Il protège bien son poteau (36e) mais s'incline sur une frappe bien placée à l'entrée de la surface, sur laquelle il paraît difficile de lui reprocher quelque chose.

Moutanabi Bodiang (c) (5). Le latéral gauche et capitaine des Titis a démontré beaucoup de combativité dans les duels. Il s'est beaucoup projeté mais pas toujours efficacement.

El Chadaille Bitshiabu (5). Attendu comme dominateur, le colosse de la défense n'a pas franchement assuré. En première mi-temps, il a facilement été contourné par un attaquant de City qui s'est mis en bonne position pour marquer, avant de trop écraser son tir.

Younes El Hannach (5). Comme son partenaire en charnière centrale, il fait preuve d'un peu trop de passivité dans le premier acte, notamment sur le but de City.

Nathan Bitumazala (3). La première période a été un calvaire pour lui. Son adversaire direct l'a enrhumé à plusieurs reprises, il a eu beaucoup de mal dans les un contre un. Le second acte fut moins douloureux, parce que Paris a été meilleur puis a joué à 11 contre 9, limitant les offensives adverses. A cédé sa place à Najeh (87e).

Warren Zaire Emery (4). Une copie assez neutre pour le numéro 6, toutefois pas avare d'efforts dans l'entre-jeu. Il a parfois manqué d'impact.

Daouda Weidmann (6). Belle activité pour le deuxième milieu axial du PSG dont on a vu la qualité balle au pied et la capacité à se projeter. Malchanceux quand sa tentative consécutive à un bon contrôle trouve le montant anglais. Remplacé par Tchicamboud (81e).

Noah Lemina (5). Il s'est procuré la première occasion du match. Intéressant dans la percussion, le petit frère du Niçois Mario Lemina a un peu baissé de pied ensuite.

Djeidi Gassama (6). Le numéro 11 a beaucoup travaillé offensivement sur son côté et il a été récompensé en obtenant un pénalty incontestable combiné à l'expulsion de Burns.

Edouard Michut (5). Une passe lumineuse qui a donné une grosse occasion au PSG en première mi-temps. Globalement, il ne s'est pas caché mais n'a pas toujours été juste dans ses choix.

Xavi Simons (7). Il lui a fallu un temps d'adaptation pour trouver ses repères en faux numéro 9, ce qui ne l'a pas empêché de réaliser deux, trois déviations bien senties, comme cette talonnade pour Weidmann sur l'action du poteau. Après la pause, l'ancien Barcelonnais a pris les choses en mai. Son ouverture pour lancer Gassama est parfaite et abouti à l'obtention d'un pénalty, qu'il a transformé sereinement. Il obtient aussi la faute synonyme de deuxième expulsion pour les Citizens. Si le PSG termine avec un point, c'est notamment grâce à lui.