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27 janvier | 20h00
Lias Daara : « on nous appelle les Gaulois »
En R2, la poule D est dominée par le FC Marpent. 8 victoires pour une seule défaite, c’est l’excellent bilan de cette irréductible équipe dirigée par Lias Daara. Photo : Frédéric Quertaimont (FCM)
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Est-ce que votre place de leader répond à vos attentes du début de saison ?
Très sincèrement, nous n’avions fait aucun plan, ni aucune projection. Nous nous étions dit qu’en tant que petit club, être en R2, c’était déjà bien ! Nous avons vécu au jour le jour pour voir ce que cela allait donner. Maintenant, nous sommes premiers et nous avons envie d’y rester.
Comment expliquez-vous votre belle performance ?
C’est grâce à notre relation entre nous. Je connais mes joueurs dans les moindres détails de part leur vie footballistique mais aussi personnelle à l’extérieur du foot. J’attache une importance extrême sur la relation avec mon groupe. Les garçons sont aussi un peu revanchards. Quand je suis arrivé à Marpent, je me suis fixé comme objectif de faire une élite avec les locaux. 99% sont de l’Avesnois. Les jeunes n’avaient pas eu jusque-là la chance de côtoyer le haut-niveau dans leurs précédents clubs. J’ai donc souhaité les relancer. Démontrer ce dont on est capable joue un rôle important pour notre championnat et cela se voit. Durant toute l’intersaison, nous avons recruté des joueurs qui se sont porté candidats eux-mêmes. Dans notre entourage, certaines personnes en doutent. Elles m’ont contacté car mon projet les intéressait. Nous bénéficions d’une certaine réputation. En plus, nous sommes la seule équipe de R2 dans le Sambre-Avesnois. Ici, on nous appelle les Gaulois. Nous avons envie de montrer ce dont nous sommes capables. Au niveau de mon équipe, pour pallier d’éventuelles absences, j’ai la chance d’avoir un effectif doublé voire triplé à certains postes.
Qu’attendez-vous de la suite du championnat ?
Nous arrivons à la fin des matchs allers. Les équipes commencent à nous connaitre et à changer leur plan de jeu. Nous devons donc être à même de pouvoir répondre à chaque match. J’aime bien imager, être créatif avec mon groupe. Je lui dis que nous sommes des boulangers en train de faire le pain que l’on mangera en fin de saison. À nous donc d’exceller pour faire de très bons produits à déguster lors des futurs barbecues.

Que peut-on dire du FC Marpent en 2022 ?
Quand je suis arrivé, il y a trois ans, j’ai souhaité gérer tout le club. Le FC Marpent grandit au fur et à mesure des saisons. Nous comptons 350 licenciés pour une commune d’environ 2000 habitants. Nous avons obtenu le label jeunes FFF y compris chez les filles. Nous sommes donc en pleine croissance. Cela peut donner l’impression que nous allons trop vite. Heureusement, nous avons des dirigeants qui sont vraiment actifs. Cela peut permettre de nous pérenniser au moment où nous sommes en pleine expansion.
Quel style de coach êtes-vous ?
Je suis un entraîneur « fou ». C’est un peu ce que l’on me reproche. Saïd Belhadjoudja, mon adjoint, me le dit souvent. J’aime bien risquer des choses. Je n’hésite pas à laisser sur le terrain un joueur en plein doute. Selon moi, cela peut lui permettre de retrouver la confiance. J’attache la moindre importance sur le jeu ou encore sur le mental de mes garçons. Je ne suis pas trop défensif. Notre plan de jeu démontre cela. Il est assez équilibré. Nous n’avons pas changé de système depuis le début de saison. Je préfère perdre avec mes principes que de m’adapter et de m’incliner avec le regret de ne pas avoir joué comme d’habitude. Sur le terrain, je suis un « gueulard ». Je peux être très dur, mais je suis très présent.
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