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17 décembre | 10h25
L'INSA, un staff de pro pour les amateurs
Inauguré le 7 octobre dernier, l'INSA offre un plateau technique de choix afin d'assurer des soins de qualité. Lié au CMIS, il permet aux sportifs amateurs de bénéficier d'une structure digne de celle des pros. Afin d'en savoir plus, Actufoot est allé rencontrer Hichem Chenaitia, directeur à l'INSA et Anthony Leone, directeur du CMIS.
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Avant d'aller plus loin, pouvez-vous nous expliquer ce qu'est l'INSA ?
C’est l’Institut Niçois du Sport et de l’Arthrose. C’est une structure qui a été créée en regroupant des compétences médicales qui nous permet de prendre en charge tous les sportifs, professionnels comme amateurs avec un niveau médical de compétences assez suffisant pour s’adapter à tous types de pathologies, de réentraînement à l’effort et de rééducation demandant des plateaux techniques importants. Nous avons regroupé des techniques de rééducation, de laser thérapie avec de la kinésithérapie spécialisée au sein d’un concept situé dans un lieu unique. Le patient peut voir les médecins, faire les examens (type échographie, radiographie, …) afin d’établir un diagnostic. Il peut ensuite être pris en charge par les médecins du sport spécialisés en radiologie interventionnelle ainsi que des médecins physiques et de la rééducation. Il y a aussi une période de suivi afin de déterminer le retour des patients pour les entrainements et pour les compétitions. L’objectif est que le patient retrouve une activité complète à son meilleur niveau. Nous réunissons tous les intervenants possibles. Des podologues, posturologues, chirurgiens, médecins, médecins du sport, kinésithérapeutes...

D’où vous est venue l’idée de créer un institut comme celui-ci ?
C’est le besoin. Nous avons constaté qu’il n’existait pas de structure équivalente dans la région niçoise, qu’il y avait très peu de structures regroupant toutes ces activités en un même lieu sur le plan national et international. Les deux gros challenges étaient de réunir une équipe composée de membres pouvant répondre à tous les besoins et de réunir un plateau technique comportant toutes les techniques de rééducation possibles. Ceci était difficile car offrir ce type de service nécessite un investissement colossal sur des machines rares allant parfois jusqu’à 250 000 €. Il fallait aussi trouver un espace pouvant accueillir ce centre car nous utilisons 1600 m² dont plus de 400m² dédiés à la rééducation.
Quand on veut créer un plateau technique aussi important, existe-t-il des difficultés pour trouver des collaborateurs de qualité et qui correspondent aux attentes ?
C’est la difficulté numéro un. Elle est très difficile à résoudre parce qu'il nous faut des médecins de qualité. Cela veut dire une formation de qualité et de l'expérience sur le terrain. Avoir accès à un plateau technique d’exception attire les meilleurs professionnels. Grâce à ceci nous avons eu l’opportunité de créer la convention avec l’OGC Nice qui emmène les joueurs de l’effectif professionnel pour faire des diagnostics et pour leur prise en charge. Nous sommes aussi allés voir d'autres médecins du sport comme les docteurs Drouard et Ruquier, médecins de l’OGC Nice Rugby par exemple. Petit à petit, les médecins et les chirurgiens se sont agrégés à nous. Actuellement, nous sommes une équipe d’une cinquantaine de médecins de paraclinique.
Nous souhaitons pouvoir donner un parcours de soins professionnels aux plus jeunes et aux amateurs
Hichem Chenaitia (directeur de l'INSA) et Anthony Leone (directeur du CMIS)
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Il y a le CMIS qui regroupe toutes les organisations et qui permet aux clubs de pouvoir bénéficier de vos services. Comment êtes-vous parvenus à démarcher les clubs ?
L’association entre les deux entités, le CMIS et l’INSA était un atout majeur pour les deux partis. Le résultat de cette coopération a permis à l’INSA de devenir une partie référente sportive et au CMIS d’accéder à un plateau technique important. Ceci a donc développé la demande et la facilité de démarcher les clubs. Nous pouvions donc proposer non pas un staff médical mais un centre pluridisciplinaire médico sportif qui pouvait accueillir le jour même le sportif blessé en soin, d’établir un protocole de soins, analyser une blessure et de suivre le protocole jusqu’à la réhabilitation, à la rééducation et la réathlétisation.
À quel type de club amateur vos services peuvent-ils être proposés ?
Nous souhaitons pouvoir donner un parcours de soins professionnels aux plus jeunes et aux amateurs. C'est à dire que nous sommes équipés pour travailler avec des professionnels, ce que l'on a toujours fait. Mais aussi pour travailler avec des amateurs voire même les plus petits. Cela se traduit par des partenariats avec l’association de l’OGC Nice et le club de Villefranche Saint-Jean Beaulieu par exemple, où nous travaillons avec des jeunes de 6-8 ans. Travailler avec des jeunes leur donne une éducation médicale et par conséquent un suivi plus encadré. Par exemple le joueur va s'étirer plus facilement, il va se prendre en charge plus facilement dès qu'il va sentir une gêne et donc avoir plus tard des joueurs, des sportifs qui ne se blessent pas à répétition. Mais nous ne touchons pas seulement le football, puisque nous nous occupons également du Stade Niçois et du Nice Côte d'Azur Athlétisme. Nous sommes donc ouverts à tous les sports.
Quel est le quotidien pour un club qui s’engage avec votre structure ?
Sur le format où un club s’engage pour une équipe en particulier, nous créons un groupe de discussion avec le staff technique et les correspondants. Dès qu’un joueur se blesse, nous sommes informés par le staff de l’équipe. Nous prenons donc rendez-vous avec le joueur et le prenons entièrement en charge à l’INSA. Parallèlement, nous faisons le lien avec le coach et le staff et les informons de l’avancée de la convalescence du joueur jusqu’à son retour à l’entraînement collectif puis sur les terrains.
Quels retours avez-vous obtenus des clubs qui sont en partenariat avec vous depuis plusieurs mois ?
Ils sont tous très bons. Un partenariat avec un club nous en amène un autre. Les clubs commencent avec une équipe et ajoutent d’autres équipes à mesure du temps. C’est le scénario que nous connaissons avec l’OGC Nice. Nous avons débuté notre travail uniquement sur l’équipe professionnelle, puis la réserve, la D2 féminine et enfin avec toute l’association. Ce système unique en France demande du temps pour être assimilé par les organisations sportives. Il faut qu’elles se rodent avec ce fonctionnement avant de prendre en charge tout le club.
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