L’entraîneur qui vous inspire ?

C’est Arsène Wenger. J’aimais bien son management.

Quel « crack » que vous avez eu sous vos ordres ou affronté vous a le plus impressionné ?

À l’époque, c’est Sébastien Frey avec qui j’ai joué. Il n’était pourtant pas au-dessus du lot au départ, mais il a su travailler par la suite pour avoir la carrière qu’il a eue.

Un rituel avant chaque match ?

J’aime bien être 30 minutes avant le coup d’envoi dans mon monde, dans le silence.

Votre expression favorite sur le banc ?

« Restez en place », c’est quelque chose que je dis souvent.

Quelle est la plus grosse difficulté quand on entraîne ?

En amateur, c’est de réussir et de pouvoir garder tout le monde concerné. Même à ce niveau-là, c’est compliqué de gérer les egos de chacun.

Quel est votre plus gros regret ou déception en tant que joueur ou entraîneur ?

Cette saison, on a perdu trop de points face à des équipes à notre portée.

Vous êtes quel type de manager ?

Je suis à l’écoute, je ne suis pas très expressif, loin d’être un vrai gueulard.

Quelles sont vos ambitions dans le coaching ?

Tout dépend des opportunités dans le football, mais pour le moment, je suis très bien dans mon club. C’est un club familial comme j’aime et j’espère pouvoir monter avec mon équipe.

Est-ce que le jeu Football manager a eu un rôle dans votre choix de devenir entraîneur ?

Non pas du tout, je suis devenu entraîneur au départ par hasard. Concernant le jeu, j’y ai déjà joué, mais je n’ai jamais trop accroché.

1-0, 85e minute. Quelle tactique adoptez-vous ? Vous mettez le bus où vous laissez votre équipe sans modification ?

Généralement, je joue avec un 6 donc je mettrais un autre 6 au milieu de terrain pour le renforcer.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent devenir footballeur professionnel ?

De travailler et d’être très concentré. Ils doivent être beaucoup plus sérieux et concentrés sur le football plutôt que sur les jeux vidéo.

Qu’avez-vous à dire aux parents qui voient leur enfant comme le prochain Mbappé ?

De se calmer et de laisser leur enfant prendre du plaisir à jouer au foot. Trop de parents sont fous au bord du terrain, dès l’âge de 7 ou 8 ans. Il faut laisser son enfant prendre du plaisir, certains parents sont même méchants avec leur enfant. C’est de plus en plus récurrent ces dernières années, ils pensent tous avoir le futur Mbappé entre les mains.

Complétez la phrase. Cette interview…

M'a vraiment plu.