2 mars | 16h30
L'interview décalée de... François Squarcioni (Cannet-Rocheville)
L'entraîneur des U15 Régionaux mais aussi le portier de l'équipe N3 du Cannet-Rocheville s'est livré dans cette nouvelle interview décalée !
L’entraîneur qui vous inspire ?
J’aime beaucoup Ancelotti, je trouve que c’est un entraîneur qui n’a pas besoin d’élever la voix pour se faire respecter, il est mondialement connu et sait emmener les joueurs là où il veut. Je dirais aussi Farid Tabet, cela fait 10 ans que je l’ai en tant que coach et c’est un très bon entraîneur. Je vois ce qu’il fait et je pioche aussi là-dedans pour le reproduire avec mes jeunes.
Quel « crack » que vous avez eu sous vos ordres ou affronté vous a le plus impressionné ?
J’ai affronté Rémy Cabella en débutant lors d’un tournoi en salle à Gap. On menait 3-0 à la mi-temps, en seconde période, on a perdu 4-3, c’est lui qui a mis les quatre buts, j’avais été impressionné à l’époque.
Un rituel avant chaque match ?
En tant que joueur, je pose toujours ma bouteille à gauche du poteau, en tant qu’entraîneur pas pour le moment.
Votre expression favorite sur le banc ?
Sur le banc, j’aime bien dire à mes joueurs de « lever la tête » ou « bougez la tête » qu’ils soient capables de voir ce qu’il se passe, qu’ils scannent bien le terrain pour faire les bons choix.
Quelle est la plus grosse difficulté quand on entraîne ?
C’est de faire comprendre aux jeunes que quand on leur dit quelque chose, c’est pour leur bien, que ce soit formateur, qu’ils ne le prennent pas comme une critique.
Quel est votre plus gros regret ou déception en tant que joueur ou entraîneur ?
Je ne suis pas du genre à avoir de regrets. Si j’en suis là, c’est parce que je mérite d’être là.
Vous êtes quel type de manager ?
Comme j’ai des jeunes, je suis du style à imposer mes idées. Mais avec les années, j’apprends à avoir leur ressenti et à les écouter, c’est eux qui sont sur le terrain qui gagne les matches et parfois, on n’a pas le même ressenti. C’est important d’avoir des joueurs relais pour écouter leurs avis.
Quelles sont vos ambitions dans le coaching ?
Tant que je joue et que j’entraîne, pour le moment, au niveau régional, je suis très bien. Le jour où j’arrêterais, je ne me fixe pas de limite en essayant de passer au niveau national.
Qu’ils se penchent sur le nombre de licenciés en France et qu’ils comparent ce chiffre à celui de ceux qui deviennent professionnels, s’ils ne sont pas au courant, ça leur fera froid dans le dos.
François Squarcioni au sujet des parents de joueurs
Est-ce que le jeu Football manager a eu un rôle dans votre choix de devenir entraîneur ?
J’y ai beaucoup joué étant jeune, mais je ne sais pas si ça m’a tellement influencé dans mon choix. Mon père entraînait et je le suivais sur les terrains, c’est surtout ça qui m’a donné envie.
1-0, 85e minute. Quelle tactique adoptez-vous ? Vous mettez le bus où vous laissez votre équipe sans modification ?
Tout dépend du scénario, si on a le ballon, je ne vais pas forcément changer, si on est en difficulté, je vais faire reculer un jouer et mettre un attaquant plus athlétique pour essayer de garder les ballons.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent devenir footballeur professionnel ?
Le conseil, c’est qu’ils ne sont pas les seuls à vouloir le devenir et qu’il y a que très peu d’élus. Il faut avoir du talent, mais il faut savoir le travailler pour passer le pallier.
Qu’avez-vous à dire aux parents qui voient leur enfant comme le prochain Mbappé ?
Qu’ils se penchent sur le nombre de licenciés en France et qu’ils comparent ce chiffre à celui de ceux qui deviennent professionnels, s’ils ne sont pas au courant, ça leur fera froid dans le dos. Pour moi, le plus important, c’est que les enfants s’amusent et prennent du plaisir à venir jouer au foot avec leurs copains. Si ça doit arriver, ça arrivera. Mais c’est leur enfant qui deviendra professionnel, pas eux !
Complétez la phrase. Cette interview…
A été intéressante à réaliser. Tant qu’on parle de foot, ça me va !
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