11 mai | 15h08
L'interview décalée de... Laurent Macquet (RC Pays de Grasse)
Avec plus de 400 matches en professionnel, Laurent Macquet apporte toute son expérience en tant qu’éducateur aux U17 régionaux du RC Pays de Grasse depuis maintenant 1 an et demi. Il affirme même continuer l’aventure la saison prochaine avec ses joueurs en U18. Il joue le jeu pour cette nouvelle interview décalée.
L’entraîneur qui vous inspire ?
L’entraîneur que j’ai adoré, c’est Hervé Marsiglia, j’ai une grosse pensée pour lui et sa famille. C’était une personne extraordinaire sur le plan humain et un coach très proche de ses joueurs. Il proposait beaucoup de football, beaucoup de jeu, c’est l'entraîneur dont j’ai gardé le plus beau souvenir. Je pense aussi à Roland Gransart qui m’a fait débuter en Ligue 2 avec l’AS Cannes.
Quel « crack » que vous avez eu sous vos ordres ou affronté vous a le plus impressionné ?
En tant que joueur, j’en ai trouvé deux très forts, c’est Rivaldo et Zidane. Actuellement en tant que spectateurs, on ne peut pas le nier, c’est Mbappe et Haaland qui m’impressionnent le plus.
Un rituel avant chaque match ?
Je n’en ai jamais eu en tant que joueur et ni en tant qu’éducateur. Il y a un e petit chose, c’est que suis rassuré quand ma femme est avec moi sur le banc. Lorsqu’elle est là, je suis plus serein et nettement mieux dans ma peau, je vis le match encore plus sereinement.
Votre expression favorite sur le banc ?
« Fantastique », « t’es un monstre » ou encore « exceptionnel » sont des expressions que j'emploie souvent.
Quelle est la plus grosse difficulté quand on entraîne des jeunes ?
Créer un groupe solidaire sur le terrain, mais aussi en dehors, un vrai groupe de potes qui joue collectivement sur le terrain, c’est ce qu’il y a de plus dur.
Quel est votre plus gros regret ou déception en tant que joueur ou entraîneur ?
Je n’ai pas forcément de regrets, mais c’est plus de la curiosité. Au bout d’une trentaine de matches en professionnel, j’aurais pu être transféré à l’Olympique de Marseille, mais j’ai préféré rester à Cannes. En match amical de début de saison, je me fais une grosse entorse face à Nice et par la suite une saison moyenne. Je suis curieux de savoir ce qu’une aventure à Marseille aurait pu m’apporter, est ce que j’aurais eu une carrière différente ? À l’époque, il y avait Laurent Blanc, Christophe Dugarry ou encore Fabien Barthez, ils avaient une grosse équipe et je savais que je n'allais pas beaucoup jouer.
Je suis très proche de mes joueurs et très souvent le positif, j’aime voir les joueurs avec la joie de vivre au quotidien.
Laurent Macquet
Vous êtes quel type de manager ?
Je suis très proche de mes joueurs et très souvent le positif, j’aime voir les joueurs avec la joie de vivre au quotidien. Dans le style tactique, j’aime voir mon équipe marquer des buts, j’aime moins être basé sur l’aspect défensif.
Quelles sont vos ambitions dans le coaching ?
Pour le moment, je préfère rester avec les jeunes, je n’ai pas d'ambition particulière. Si je décide d'entraîner plus haut, ça sera avec des jeunes, mais au niveau national, par rapport à mon travail, je ne peux pas faire les deux pour le moment.
Est-ce que le jeu Football manager a eu un rôle dans votre choix de devenir entraîneur ?
Pas du tout, je ne joue pas à la console, mes fils jouent, mais je n’ai jamais été intéressé par le virtuel. J’aime le foot, je suis passionné et c’est ça qui m’a intéressé en tant qu’éducateur. C’est transmettre mon vécu de footballeur en toute simplicité.
Qu’avez-vous à dire aux parents qui voient leur enfant comme le prochain Mbappé ?
Je n’ai pas eu de parents qui ont été dans cette optique. Des parents plus ambitieux et plus concernés que d’autres évidemment, mais je n’ai pas eu de parents qui enferment leur enfant dans une bulle.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent devenir professionnels ?
C’est assez simple, pour moi, il y a trois choses à avoir. De la chance, du travail et de l’humilité. Dans la chance, je parle d’avoir un bon coach au bon moment ou encore de faire le bon match au bon moment, ça fait la différence.
Complétez la phrase. Cette interview…
M’a permis de rendre un petit hommage à René Marsiglia qui n’est plus de ce monde et de remercier Roland Gransart de m’avoir fait débuter en professionnel.
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