Il se convertit rapidement en tant qu’éducateur/entraîneur, un nouveau rôle qu’il endosse pour sa 14e saison. Il se livre pour cette nouvelle interview décalée.

L’entraîneur qui vous inspire ?

C’est Guardiola pour sa vision du football et Zidane pour son management.

Quel « crack » que vous avez eu sous vos ordres ou affronté vous a le plus impressionné ?

Je pense à Assil Jaziri que j'ai eu la chance d'entraîner au RC Grasse.

Un rituel avant chaque match ?

C’est de boire un café.

Votre expression favorite sur le banc ?

Je dis souvent « les positions ».

Quelle est la plus grosse difficulté quand on entraîne une équipe de jeunes ?

C’est sans doute la gestion des parents et de l’entourage des jeunes.

Quel est votre plus gros regret ou déception en tant que joueur ou entraîneur ?

Je n’ai aucun regret en tant qu'éducateur/entraîneur. Mon regret éternel, c’est lorsque j'ai été joueur de ne pas avoir plus travaillé, j'étais un touriste sur le terrain. J'avais de grosses qualités techniques, mais sans le travail, aucun talent ne sert.

Vous êtes quel type de manager ?

D'après le test passé lors de ma formation au BEF, je suis paternaliste et directif.

Quelles sont vos ambitions dans le coaching ?

C’est uniquement avoir les moyens de mettre mes idées et mes exigences en musique.

Est-ce que le jeu Football manager a eu un rôle dans votre choix de devenir entraîneur ?

Aïe... je ne suis pas du tout un adepte des jeux vidéo.

1-0, 85e minute. Quelle tactique adoptez-vous ? Vous mettez le bus où vous laissez votre équipe sans modification ?

Avec une équipe de jeunes, je ne change rien. J'assume totalement mes principes de jeu ambitieux.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent devenir footballeur professionnel ?

De ne pas avoir de regrets... Il faut fournir beaucoup de travail sur et en dehors du terrain. Ne jamais rien lâcher et se remettre en question après chaque séance, après chaque match... Même en étant irréprochable. Mange tout ce que tu peux manger, car vivre avec des regrets le restant de ses jours est lourd.

Qu’avez-vous à dire aux parents qui voient leur enfant comme le prochain Mbappé ?

Je ne parle pas aux parents. Les parents ont juste besoin qu'on les informe en début de saison comment nous travaillerons avec leur enfant. On y ajoute les 3 entretiens annuels sur lesquels ils sont conviés jusqu'en U15 et ça suffira amplement. Nous nous sommes aperçus que le climat d'apprentissage est bien meilleur pour le jeune footballeur lorsque le ou les parents ne sont pas là. Interdire l'accès aux entraînements aux parents devrait être une priorité absolue de la part de nos dirigeants. Mbappé ou pas Mbappé, le jeune footballeur est sur le terrain pour apprendre à jouer à notre jeu qu'est le football et d'y prendre un maximum de plaisir à travers l'exigence, le travail, les efforts et le partage.

Complétez la phrase. Cette interview…

Cette interview décalée est une très bonne initiative et est rafraîchissante.