Victorieux de ses deux premiers matchs dans le groupe A, l'Olympique lyonnais était en déplacement au Sparta Prague pour continuer sur sa série. Mais dans les toutes premières minutes jeu, l’OL s’est fait cueillir à froid par les Tchèques qui ont ouvert le score dès la 4’ par Haraslin. Le cauchemar a continué pour les Lyonnais qui ont vu ce virulent Harsalin doubler la mise par une frappe sèche qui trompait une nouvelle fois Lopes (20’). Mis en grande difficulté par le Sparta, désormais dans un fauteuil, l’OL ne parvenait pas à poser son jeu, trahis par quelques maladresses dans les transmissions. Kadewere a eu l’occasion de relancer les siens mais il a manqué son face à face contre Nita (37’). Ce sera finalement l’inévitable Karl Toko Ekambi qui réduira l’écart peu de temps avant la mi-temps après une sublime ouverture de Boateng qu’il a su concrétiser devant le gardien du Sparta (42’). Il s'agit de son quatrième but en Ligue Europa cette saison.

Un OL avec et sans Paqueta

Pour mettre les toutes chances de son côté, Peter Bosz a fait double changement à la pause en lançant Emerson mais surtout Lucas Paqueta. Un choix tactique payant qui a permis de l’OL une meilleure circulation du cuir. KTE a eu l’occasion de remettre les deux formations à égalité mais son tir était trop enlevé (50’). Il fallait compter sur Houssem Aouar pour jouer ce rôle peu de temps après (54’). L’OL a fait preuve de caractère pour revenir au score et l’entrée de Paqueta a grandement contribué à remettre sur les bons rails les Lyonnais. C’est d’ailleurs lui qui venait trouver le poteau de Nita après une action menée seul dans la surface des Tchèques (65’), avant de libérer pour de bon l’OL par une frappe qui ne laissait aucune chance au gardien adverse (68’). Le Brésilien avait totalement galvanisé ses troupes avec son entrée en jeu. L’exclusion après un deuxième carton jaune de Malo Gusto aura contraint l’OL à vivre une fin de match particulièrement palpitante. Mais Toko Ekambi mettra définitivement les Rhodaniens à l’abri en aggravant la marque dans les arrêts de jeu. La réduction du score par Krejci restera anecdotique.

L'OL garde la tête avec 9 points.

L’AS Monaco de son côté était en voyage au Pays-Bas pour disputer la première place de ce groupe avec le PSV Eindhoven. Étouffés dès l’entame de match, les Monégasques ont failli surprendre le PSV avec Boadu mais l’action ne donnera finalement rien (9’). Mais dix minutes plus tard ce même Boadu parvenait cette fois à trouver le chemin des filets et lancer l’ASM dans ce choc (20’). Les PSV a ensuite tout tenté pour revenir au score mais la défense de Monaco était intraitable à l’image de Disasi qui annihilé une action de but tout seul contre 2 adversaires (30’). Dix minutes plus tard, Boadu, encore lui, aurait pu aggraver le score mais Obispo était venu sauver son équipe juste avant la pause (40’). Il a même récidivé dans la foulée en chipant dans les pieds de Boadu une balle de but (43’). Le plan de jeu mis en place par Niko Kovac a fonctionné jusque-là mais les Néerlandais ont montré qu’ils étaient capables de revenir.

L’ASM s'en sort très bien

Dans le second acte, le PSV a de suite essayé de refaire l’écart en mettant la pression sur les buts de Nubel qui a dû détendre son mètre quatre-vingt-treize devant Vinicius (51’). La tête sous l'eau, l’ASM jouait de plus en plus bas sur le terrain face à la domination du PSV. Et à l’heure de jeu, les Monégasques ont fini par craquer sur une lourde frappe de Gakpo (59’). Ben Yedder aurait pu donner l’avantage à Monaco mais il buté sur Drommel très attentif sur ce coup-là (83’). Mais à la 89’, l’ASM a fait un hold-up en passant devant le PSV grâce à Diop.

Monaco est leader de son groupe avec 7 points.