3 décembre | 12h20
Lorient : Ca chauffe en interne pour Christophe Pelissier
Embourbé dans une crise de résultats, le FC Lorient pourrait revoir son organisation, et notamment la place de son entraîneur. (Crédit photo : Icon Sport)
Depuis son arrivée sur le banc lorientais le 29 mai 2029, Christophe Pelissier a vécu des moments fastes avec son équipe. La série d’invincibilité à domicile, qui s’est étendue de fin février à début novembre, ainsi que la remontée du club au sein de l’élite en 2020, en font clairement partie. Oui mais voilà, depuis plusieurs semaines, les Merlus naviguent à contre-courant.
Des résultats et des relations en berne
Sur les neuf derniers matches, les Morbihannais enregistrent un bilan inquiétant de six défaites pour trois nuls. Pire : lors de leurs cinq dernières sorties, ils se sont inclinés à chaque fois, encaissant onze buts et ne trouvant le chemin des filets qu’à une seule reprise. Cette mauvaise passe, que le FCL n’avait pas vécu depuis dix ans, n’est clairement pas du goût du board.
Selon L’Equipe, la relation entre le directeur sportif Christophe Le Roux et son entraîneur, que le quotidien décrit comme étant “sinueuse”, n’est pas vraiment plus solide que celle qu’entretiennent le technicien et le président, Loïc Féry. Auprès des joueurs, la situation n’est pas, non plus, plus rassurante. Toujours selon L’Equipe, une partie du vestiaire se dit “lassée par une méthodologie de travail jugée parfois répétitive, par l’incapacité de leur entraîneur à assumer publiquement sa part de responsabilité dans les défaites et par une forme de flou tactique”.
Régis Le Bris en potentiel successeur
Pour toutes ces raisons, l’avenir de Christophe Pelissier à la tête de la formation morbihannaise semble menacé. Et dans l’optique où il faudrait le remplacer, un nom semble se dégager : il s’agit de celui de Régis Le Bris, directeur du centre de formation, qui passe actuellement son BEPF. Quoi qu’il en soit, le limogeage de Christophe Pelissier ne semble pas à l’ordre du jour. En tout cas, pas de façon publique.
Parmi les éléments qui jouent en sa faveur, le coach des Merlus peut compter sur son contrat, qui court jusqu’en 2024 et grâce auquel il perçoit 80 000 euros bruts par mois. Ainsi, le licenciement de leur entraîneur coûterait au FCL 3,5 millions d’euros. Il n’empêche que, face à Nantes dimanche, une victoire (ou un nul) permettrait de stabiliser une situation qui devient de plus en plus bancale.
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