Marco Simone a la pression, et c'est peu dire. L'entraîneur castelroussin avait (déjà) une épée de Damoclès au-dessus de la tête lundi soir, à l'occasion de la 3e journée de National. Fort heureusement pour lui et son staff, la partie face à des Manceaux invaincus a bien tourné (2-1), signe que les joueurs n'ont pas lâché leur coach. "Ce qui va se passer demain, je ne sais pas. Je n’avais pas de doute sur le fait que l’équipe allait faire ce soir, comme elle essaie de le faire tout le temps. Maintenant, si Châteauroux est obligé de gagner tous les matchs, ça ne va pas être évident" concédait Simone après le match, dans des propos relayés par La Nouvelle République.

"J'ai l'impression qu'aucune erreur n'est permise"

Nommé à la tête de la Berrichonne en cours de saison dernière après le rachat du club par le groupe saoudien United World, l'ancien attaquant est conscient qu'il doit viser la remontée immédiate et que son équipe est perçue comme la grande favorite de troisième division. Mais il ne comprend pas ce trop plein de pression, qu'il compare à celle d'un grand club européen. C’est la première fois que ça m’arrive, Châteauroux c’est comme au Real Madrid, j’ai l’impression qu’aucune erreur n’est permise. J’ai pourtant joué à Milan, mais je n’ai jamais ressenti ça. S’ils nous enlèvent la sérénité, on va aller la chercher. Il y a des gens qui font des métiers beaucoup plus difficiles que ceux que l’on fait. » Rester conquérant, le leitmotiv de Marco Simone qui jouera peut-être encore son avenir sur la pelouse de Créteil vendredi soir (19h).