Maxime, vice-président, quel est ton bilan sportif à ce stade de la saison du club d’Eragny ?

Le bilan sportif ne peut pas être bon. Mis à part une catégorie, les équipes premières en foot à 11 jouent le bas de tableau. A la mi-saison, la satisfaction sportive se trouve sur le foot animation, c’est indéniable. Une saison, c’est long, il reste du temps et des matchs pour améliorer tout cela.

En bas de tableau après 13 journées, est-ce conforme à ce que tu attendais de l’équipe fanion ?

Les séniors A ne sont pas bien classés mais sans chercher d’excuses, le jeu proposé n’est pas mauvais. Pass sanitaire puis pass vaccinal, des absents, des blessés, jamais la même équipe n’a pu être alignée, jamais l’équipe type n’a pu être alignée. Après c’est certain, entre l’ambition et la réalité, nous ne sommes pas à notre place. Après 2 saisons Covid, on pensait à une saison de transition pour préparer la suivante. Aujourd’hui, il y a une petite urgence. Tout le monde va se remonter les manches et bosser pour mieux finir et préparer la suite.

Le Covid, des saisons tronquées, le plaisir a-t-il disparu au niveau du nombre de licenciés ?

Justement vis à vis du Covid, je pense que le plaisir revient. Nous avons atteint quasiment 670 licences cette année, record absolu ! Depuis 2 ans, on nous a privé de notre passion cette année, ce n’est pas le cas, et c’est un réel plaisir de voir évoluer les enfants. Le plaisir est de retour !

Que représente Eragny à tes yeux ?

A mes yeux, Eragny, c’est un peu tout. La ville où j’ai grandi, évoluer en tant que joueur, dirigeant, éducateur et même vice-président, après je donne ce que je peux de mon temps pour le club mais je suis avant tout un éducateur. J’aime le terrain, transmettre ma passion, le foot !

Propos recueillis par Farid Rouas