Sur une impressionnante série de huit succès en huit matches en Ligue 1, le Paris Saint-Germain s’est manqué pour sa première sortie européenne à Bruges (1-1). Un nul qui met déjà le club sous pression dans une poule où il faudra batailler avec Manchester City et Leipzig pour la qualification. Mais avant de recevoir la formation anglaise, Mauricio Pochettino, l’entraîneur parisien, a voulu dédramatiser la situation : « Je ne crois pas que c'est le premier grand test. On a eu à chaque match un défi différent. »

Un match comme un autre donc ? Ander Herrera abonde : « On va affronter une bonne équipe, c'est un défi, comme à chaque match. C'est un défi important mais pas décisif parce qu'il y a aussi deux autres équipes dans le groupe. C'est un test, qui sera difficile. Comme à chaque match. » Le message que le PSG veut faire passer est limpide, rien ne se joue demain. Même si Pochettino admet bien volontiers que son équipe a du retard sur City : « On est dans un processus de construction, ce n'est pas une opinion, c'est un fait. Il faut voir d'où l'on vient et où on est aujourd'hui. Pour moi, Manchester City a le meilleur entraîneur du monde : Pep Guardiola. C'est un club qui rêve comme nous de gagner la Ligue des champions. Ils sont peut-être en avance par rapport à nous. »

Verratti et Messi proches du groupe

Deuxième point chaud : les retours à l’entrainement de Marco Verratti et Lionel Messi, absents depuis deux matches. Quid de leur état de santé ? Réponse de Pochettino : « Leo, c'est un peu comme Marco. Il avance très bien. Je pense qu'il sera dans le groupe demain. Je ne sais pas encore qui va débuter. » En clair, les deux devraient jouer, mais probablement pas 90 minutes.

Enfin, Pochettino et Ander Herrera ont profité de l’occasion pour éteindre l’incendie après les mots de Kylian Mbappé à l’encontre de Neymar samedi. Herrera se lance le premier : « Neymar et Kylian, j'ai réalisé depuis le premier jour qu'ils avaient une connexion très spéciale. Et rien n'a changé jusqu'à présent. A chaque match, on se taquine, mais au final, on s'aime bien. On est un bon groupe. » Puis Pochettino : « Ce sont des garçons extraordinaires, des compétiteurs. Ce sont des choses qui peuvent arriver sur un terrain. Ils se sont parlés, j'ai discuté aussi avec eux. A l'entraînement, ça rigolait entre eux. Ce sont des choses qui arrivent parfois. Il y a plus de bruit que la réalité. Mais c'est quelque chose de complétement maîtrisé. » Tout va bien dans le meilleur des mondes, donc.