Mehdi, une deuxième saison à Poissy. Tu t’y sens comme un poisson dans l’eau ?

J’enchaine ma deuxième année à Poissy j’ai l’impression d’y être depuis beaucoup plus. Dès le début le discours de la direction, du coach m’ont énormément parlé. Je suis un joueur de devoir, un bosseur et impliqué. Aujourd’hui ça se ressent sur le terrain, j’enchaine les bons matches à l’image du collectif et j’apprends tous les jours, j’ai soif d’apprendre encore.

L’effectif s’est pas mal renforcé au mercato. C’est facile de s’intégrer au collectif Pisciacais ?
Il y a eu beaucoup de mouvement au mercato estival mais d’un point de vue personnel, j’ai entièrement confiance au staff et je n’ai pas été inquiété par cela. L’intégration est simple quand chacun sait pourquoi il est là et surtout quand on veut tous tirer le bateau dans le même sens.

Une seule défaite après 6 journées. Comment tu expliques ce bon début de championnat ?

On a travaillé dur pendant la préparation sans rechigner et en se faisant mal pour être prêt dès le premier match de championnat. Tout cela avec le préparateur physique Zakaria Attou (ancien boxeur professionnel) qui a su nous faire très bien bosser physiquement et mentalement.

Le championnat de National 2 est un marathon avec des réserves de Ligue 1-2. Quel est ton regard sur ce championnat ?

Le championnat N2 est un championnat très difficile avec de bonnes équipes qui jouent au ballon mais surtout physiquement, il y a beaucoup d’impact. Concernant les réserves, ce sont des bons matches à jouer car on joue contre des joueurs préparés au monde professionnel donc c’est bien pour se jauger dans la réalité de la chose.

Dans ton parcours, tu t’es arrêté à deux occasions. Besoin de souffler, de couper avec le football ?

Effectivement, durant mon parcours, j’ai eu 2 coups d’arrêts. La première fois, c’était plus d’un point de vue personnel et pour la deuxième, j’ai une grosse blessure (ligament croisé) au genou mais cela est derrière moi. L’essentiel est où je suis aujourd’hui !

Le futsal t’as fait progresser dans le foot à 11. Si oui, dans aspects ?

Pendant plusieurs années, j’ai fait du futsal en même temps que le foot à 11. Cela m’a beaucoup apporté sur le point de vue tactique car le futsal, c’est avant tout l’intelligence. Il y a énormément de déplacement, il n’y a pas de poste fixe. Bien sur techniquement aussi, il faut être prêt et juste car il faut jouer tres rapidement 1-2 touche maximum. Une expérience très enrichissante et j’en suis sorti grandi.

Tu te vois jouer jusqu’à quel âge et pourquoi ?

Tant que j’ai les jambes, je vais continuer car mentalement, je suis quelqu’un qui ne lâche rien et le mental dans le monde du football est l’atout numero 1 pour moi.Pour finir, un grand merci au staff qui fait un gros travail pour nous mettre dans les meilleurs conditions que ce soit aux entrainements ou en match.

Propos recueillis par Farid Rouas