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23 mars | 0h00

Marsoni Sambu (Cholet) : "En Belgique, le style de jeu se rapproche des Pays-Bas"

Arrivé à Cholet au début de la saison, Marsoni Sambu s'est imposé dans le couloir droit où il enchaîne les grosses prestations.

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Arrivé à Cholet au début de la saison, Marsoni Sambu (24 ans, 18 matches, 1 but) s'est imposé dans le couloir droit où il enchaîne les grosses prestations. 3e du championnat de National et donc en course pour la place de barragiste, le Belge est revenu sur sa première expérience à l'étranger, le sprint final et ses ambitions.

Votre arrivée à Cholet représente votre première expérience à l’étranger, quel est votre ressenti ?

Je suis épanoui et honnêtement je pensais que cela allait être plus difficile étant donné que je n’ai jamais été loin de mes proches. Mais mon adaptation s’est très bien passée. Dès le début mes coéquipiers m’ont très bien accueilli, notamment Nianankoro Doumbia, avec qui j’ai joué en Belgique. Cela m’a permis de vite me concentrer sur le football et d’aider l’équipe du mieux possible avec mes qualités.

Quelles sont les différences entre le football belge et français ?

Il y a plus d’intensité physique en France et le jeu est très direct, alors qu’en Belgique le style de jeu se rapproche de celui des Pays-Bas avec une importance donnée à l’aspect technique.

Quel est votre parcours en Belgique ?

J’ai effectué toute ma carrière là-bas, d’abord à l’AS Eupen en jeune puis à Seraing, club partenaire du FC Metz et à Visé dernièrement. J’ai commencé à jouer en équipe première à 17 ans en D3 belge et cela m’a permis de connaître très tôt le monde senior.

Comment avez-vous atterri à Cholet ?

Cela s’est fait par l’intermédiaire de mes agents, qui ont été en contact avec les dirigeants de Cholet, pendant le confinement. Niankoro Doumbia a également joué un petit rôle car il a été un point de contact.

Vous faites parties des révélations à Cholet, une première saison réussie pour l’instant ?

Je n’irais pas jusqu’à dire révélation (rires), je dirais plutôt que c’est un travail de groupe, parce que je ne pense pas qu’on nous attendait là où on est aujourd’hui. Cela fait plaisir que certaines personnes me qualifient de révélation mais je pense que sans le groupe, rien de tout cela ne serait arrivé.

Cholet est actuellement 3ème de National, quelles sont vos ambitions collectives ?

Avec le groupe, franchement, on prend match par match. On sait qu’il reste encore 8 matches, nous ce qu’on veut, c’est le maximum de victoires, parce que cela fait toujours plaisir de gagner lorsqu’on en a l’occasion. On ne se prend pas la tête. On sait que le championnat est difficile, tout peut arriver. Nous, c’est match après match et on se situera à la fin de chacun d’entre eux pour voir ce que l’on a à jouer. La montée, en Ligue 2, c’est pas forcement quelque chose que l’on a en tête. On sait qu’une montée, c’est toujours agréable, mais ce n’est pas ce qui nous préoccupe. Ce qu’on veut, c’est gagner le plus de matches possibles et on fera les comptes à la fin de la saison, on ne sait pas de quoi est fait l’avenir.

Et personnelles ?

Déjà, je suis content d’être à Cholet, c’est le club qui m’a ouvert la porte en France. Aujourd’hui, on est classé troisième, je suis content d’être ici et si on a l’occasion de monter, tant mieux. On verra comment cela se passera.

Vous restez sur une série de trois matches sans défaites, quel est l’état d’esprit du groupe avant ce sprint final ?

L’ambiance du groupe ne peut que être bonne. On va toujours tout donner pour rester dans cette spirale positive. Si on gagne tant mieux et si on perd on se remettra au travail pour remporter le prochain match.

Crédit photo : Cholet

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