3 mars | 0h00
Mathias Milardi (ASCC) "Une personne qui inculque les bonnes valeurs du sport à ses joueurs"
En pleine période de Covid où seul les entraînements sont possibles, Mathias Milardi, entraîneur des U13 de l'ASCC s'est exprimé sur son rôle de formateur.
Mathias, parlez nous de votre parcours
J’ai commencé à entraîner il y a 5 ans au FC Antibes. J’étais alors joueur de l’équipe Seniors, et j’avais un contrat où je devais également m’occuper d’une équipe de jeunes. J’ai commencé avec les U10 et j’ai suivi cette génération avant de rejoindre une super génération U12 à Juan-les-Pins. Malheureusement, la saison passée a été marqué par la Covid et du coup cet été, j’ai rejoint l’ASCC et j’ai en charge les U13.
Avez-vous des diplômes ?
Oui, j’ai le C.F.F 1 et le C.F.F 2 mais à cause de la Covid, je n’ai pas pu encore certifié.
Pour vous, c’est quoi un vrai formateur ?
Je dirais que c’est une personne qui va faire grandir ses joueurs sur le terrain comme en dehors. Que ce soit une progression au niveau technique, tactique, mental mais aussi sur l’aspect pédagogique. Je pense que c’est aussi une personne qui inculque les bonnes valeurs du sport à ses joueurs.
Vous êtes en charge de l’équipe U13 de l’ASCC. Comment s’est déroulé le début de saison ?
C’était vraiment super, j’ai superbement été accueilli au sein du club. Tout le monde me fait confiance, et je suis vraiment content de mon équipe. On avait trois victoires en trois matchs sur la première poule de U13 et on s’est qualifié pour le 2e tour de la Coupe. J’ai une très belle génération et ça fait un petit moment que j’ai déjà travaillé la transition à 11 avec une séance par semaine. Ils ont vite compris le système et ils sont très intelligents sur le terrain donc c’est vraiment plaisant de bosser avec des joueurs qui apprennent vite.
Avez-vous des techniques d’apprentissage particulières ou des entraînements spécifiques ?
Ryad, le responsable nous laisse beaucoup de liberté pour les séances. Après c’est vrai que le club a un programme annuel avec des thèmes de séances. Que ce soit technique, tactique ou physique. Après selon les besoins de l’équipe, on fait des entraînements spécifiques et c’est vraiment très bien structuré. En plus de ça, on a un super complexe à Sauvaigo et tout est mis en oeuvre pour que les joueurs progressent de la meilleure manière.
Y’a-t-il des valeurs que vous prônez plus que les autres ?
Non, mais je dirais qu’il y a certaines choses que j’attends venant de mes joueurs. Beaucoup de respect, de rigueur, avoir une attitude indiscutable à l’entraînement en arrivant à l’heure. Après sur le terrain beaucoup de fair-play et pas de blabla avec les arbitres. Pendant les séances, je désigne aussi des joueurs pour ramasser le matériel par exemple. J’essaye de les faire grandir en tant que joueur mais aussi en tant que personne.
Actuellement avec la période Covid, comment se déroule les séances ?
C’est vraiment très compliqué. Jusqu’à la semaine dernière on pouvait s’entraîner le samedi, mais avec le confinement on a dû mettre ça de côté. Du coup, là je m’entraîne seulement le mercredi. Là on est en période de vacances donc j’ai laissé un peu de repos à mes joueurs car certains d’entre eux vont passer la détection du Pôle Espoirs.
En parlant du Pôle Espoirs, pour un formateur comme vous, ça doit être une satisfaction de voir ses joueurs en détection ?
L’année dernière un joueur à moi est allé jusqu’en finale et deux joueurs ont rejoint l’OGC Nice en U14 Régional. C’est sur que c’est une satisfaction car c’est une reconnaissance du travail que l’on fournit. Après pour être sincère, je ne suis pas surpris car il y a vraiment un groupe de qualité, et j’y ai rajouté ma petite touche personnelle. Je ne veux pas parler trop vite mais je pense que certains d’entre eux peuvent rejoindre le Pôle Espoirs et je leur souhaite. Après c’est a eux de le montrer sur le terrain car ils en ont les qualités.
À l’avenir vous avez d’autres projets dans la formation ?
J’avais énormément de souhait en début d’année et j’aurais bien aimé reprendre en main ma génération en U14. Ryad l’aurait surement validé, mais je viens d’avoir une petite fille du coup je navigue un peu à vue et beaucoup de choses vont changer. Je ne sais pas si je serais encore entraîneur la saison prochaine. Je suis en pleine période de réflexion et je prendrais ma décision en fin d’année.
Est-ce qu’il y a un formateur qui vous a plus marqué dans votre carrière ?
Oui, je dirais même deux. En foot réduit et jeunes, je dirais Axel Mazerbourg qui est une vraie pointure. On est proche et on a souvent travaillé en commun. Après je dirais, Jérôme Segreto du pôle formation du FC Mougins. Il m’a vu grandir, je l’ai également vu grandir avec ses clubs et ce qu’il réalise est remarquable.
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