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29 novembre | 13h42

Mathieu Chabert : "Mon avenir ? Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question"

Fragilisé par la nouvelle défaite de son équipe à domicile contre Le Mans (0-3) en clôture de la 13e journée de National, Mathieu Chabert ne veut pas renoncer. S'il a renvoyé les journalistes vers les dirigeants du club concernant son avenir, le technicien se sait forcément menacé.

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La crise couve à la Berrichonne. Après quatre matches sans victoire en championnat dont trois défaites, l'équipe de Mathieu est descendue à une 13e place synonyme de relégation. Contre Le Mans à domicile hier soir (0-3), la formation de Mathieu Chabert est restée muette pour la troisième fois consécutive en National et a encaissé trois buts. "On ne marque pas dans nos temps forts donc on n'est jamais à l'abri de se faire punir. Ce manque d'efficacité est un mal récurrent, on manque d'agressivité dans les zones de vérité. Oui, c'est très inquiétant", a reconnu le technicien en conférence de presse d'après-match. Selon lui, son équipe doit montrer du caractère lors des prochaines échéances. "Il faut s'énerver dans le bon sens du terme. J'en ai assez de me faire siffler, il faut qu'on ai une réaction d'orgueil. Ce n'est pas des moments agréables à vivre dans une carrière. Quand tout va bien c'est facile, mais dans ces moments-là qu'il faut qu'on soit unis. On doit vomir ces situations. On fait dix bonnes premières minutes mais on manque de tranchant... C'est que mental, il faut haïr ces situations."

Mathieu Chabert fragilisé

Questionné sur son discours auprès des joueurs, Chabert estime que le courant passe toujours. "Il n'y a rien qui laisse présager ça quand on voit nos semaines de travail. Les joueurs ? Moi, j'ai l'impression qu'ils m'écoutent après, c'est à eux qu'il faut demander. La priorité, c'est le club. Ce n'est pas Mathieu Chabert et la question de mon avenir, mais celui de la Berrichonne de Châteauroux. On ne peut pas accepter ce manque de tranchant. C'est terrible."

Avec des résultats loin des attentes de United World, le riche propriétaire saoudien de La Berry qui lui a fourni un effectif pour jouer la montée en Ligue 2, l'entraîneur castelroussin se sait fortement menacé. S'il ne redresse pas la barre rapidement, cela pourrait lui coûter sa tête. Conscient de cela, il reste néanmoins focus sur son équipe. Qui enchaînera une seconde réception symbolique, celle du Stade Briochin entraînée par son ex-adjoint Karim Mokeddem dont il a demandé le départ la saison dernière pour divergences de vision. "Mon avenir ? Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question. Tant que je serai là, je me battrai pour sortir la Berrichonne de Châteauroux. Si vous saviez ce que j'ai vécu dans la vie... ce n'est pas trois défaites et un match nul qui vont me faire abandonner le navire. Je n'ai pas l'habitude non plus de lâcher mes joueurs. Il y a un manque de confiance et de sérénité mais c'est avec le travail qu'on se relève. Ma perception, c'est que mes joueurs ne m'ont pas lâché. On est capable de faire des choses intéressantes en Coupe de France (Châteauroux affrontera le PSG début janvier, ndlr) mais on n'arrive pas à trouver ce déclic en championnat." Il le faut pourtant, et très vite.

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