Matthieu, malgré le résultat, votre groupe a réalisé une prestation sérieuse ?

En face ce n'était pas n'importe qui. On a affronté la meilleure équipe amateur de France, ils sont quatrièmes derrière Lyon, le PSG et le Paris FC. C’est une grosse équipe, on le savait dès le départ. Concernant les filles, je ne doutais pas de leur motivation, je savais qu'elles allaient répondre sur l'aspect tactique. C'est un groupe qui adhère totalement et c'est une bonne chose. Ce qui est dommage, ce sont les phases arrêtées qui prouvent la puissance de l’adversaire ainsi que sa rapidité. Dorénavant, il faut qu’on s’appuie sur ces qualités afin de progresser parce que l’on prend trois buts sur corner.

En première période, même si Fleury a pris le contrôle du ballon, la domination était plutôt stérile ?

Dès le départ, j’ai opté pour une stratégie de jeu spécifique en essayant d’attendre dans notre camp et sans trop ouvrir le jeu. Je savais d’avance que ça allait vite. On a récupéré un peu plus bas les ballons pour se projeter rapidement, nous nous sommes créées à plusieurs reprises des situations qui auraient mérité un but. Ce qui a fait la différence dans ce match, ce sont les coups de pied arrêtés. On les a travaillés vendredi mais le FC Fleury était beaucoup plus expérimenté. Je pense qu’il faut féliciter l’équipe adversaire par rapport à ça, on voit qu’ils ont beaucoup travaillé.

Après ce parcours historique, place maintenant au championnat...

L’aventure de la coupe c’est continuer la course et jouer contre une équipe de D1 pour voir où on en était : chose faite ! On doit se servir de ce genre de match pour la suite du championnat. Il nous reste une phase retour ainsi qu’un match aller. Cette rencontre va nous servir. En plus, si on parvient à remporter ce match en retard, on revient à 1 point de Rodez (leader de la poule B de D2, ndlr). Tout est possible !