Mehdi Benmalek, l’entraîneur de l’ES Pornichet, est revenu sur la situation actuelle et donne des indications sur son avenir !

Mehdi, quel bilan sportif faîtes-vous depuis le début de cette crise ?

Sportivement pas grand chose. Notre fil conducteur c’est la compétition et rien d’autre. On a pu voir lors des séances du weekend les joueurs qui avaient compris le sens d’un investissement associatif, il y en a beaucoup qui s’entraînent assidument et d’autres, ils sont peu, qui ne manifestent pas autant d’intérêt pour leur club.

Comment jugez-vous l’évolution des décisions et mesures prises ?

Le couvre feu de 18h00 nous a tous plombé. Le glas a été sonné à ce moment. Apparemment les associations ont moins d’intérêt général que l’on veut bien nous faire croire. Pourtant les activités de soirée, qu’elles soient sportives ou culturelles auraient pu être maintenues si encadrée par des éducateurs diplômés. Pour la reprise, on est encore le sport qui tergiverse le plus longtemps dans les décisions à prendre. Il est temps de fermer le rideau de cette saison qui est déjà blanche dans l’esprit de beaucoup. Ça permettrait de se projeter, de laisser du temps pour bien retravailler.

Un avenir va s’éclaircir, mais d’ici combien de temps, quels sont vos projets d’ici là ?

Oui on va forcément retrouver les terrains, sûrement dans des conditions différentes, c’est inéluctable. Pour ma part, je vais prendre un peu de recul. L’idée était apriori de prendre un peu plus de responsabilités au sein du club mais j’ai décidé d’arrêter. Je ne serai donc plus l’entraîneur de l’équipe première de Pornichet la saison prochaine. Ça me trottait dans la tête depuis de nombreux mois. J’ai aussi voulu laisser le temps au club de se retourner. Je ne quitte pas pour un autre projet, je vais me laisser le temps de la réflexion et puis il y a une saison a terminer… Ça fait seulement trois ans que je suis dans la Région et pourtant j’ai l’impression d’être ici depuis 10 ans. Notre sport est unique et riche en rencontres. Mais il n’est pas encore l’heure du bilan.

Crédit photo : Lakhdar Hadjeri