Comment préparez-vous une rencontre décisive face à un concurrent direct ?

Il reste sept matchs, 21 points, ce n’est pas décisif. C’est très important comme tous les autres. Il reste des rencontres derrière. Il n’y a pas que Colombienne et Sucy, d’autres équipes sont concernées. Mais en tout cas, on le prépare le plus sérieusement possible et un peu comme d’habitude en mettant les mêmes ingrédients. On joue les matchs pour les gagner.

Que faudra-t-il modifier pour mieux faire qu’à l’aller (2-2) ?

Il ne faudra pas faire de cadeau. C’était Noël avant l’heure à l’aller. On mène 2-0. Si ça se termine à égalité, c’est que l’on a moins bien fini. Il serait bien de faire le match en entier. Noël, c’est fini. Il faudra être costaud défensivement, être présent, rigoureux et mettre le ballon au fond.

Y-a-t-il le risque tout de même de se retrouver en très mauvaise posture en cas de défaite ?

Non, il reste sept matchs, la saison n’est pas finie. On tire les conclusions à la fin. Oui l’écart va se creuser si on perd. Il y a trois ans, on s’est maintenu sur les quatre dernières rencontres où l’on fait trois victoires et un nul. L’écart sera plus important mais ce ne sera pas fini. Mathématiquement, tant qu’il y a des points à prendre, on ne peut pas baisser la tête et se dire que c’est terminé et qu’on prépare la saison prochaine. On ne peut pas lâcher maintenant. Il reste sept matchs. C’est beaucoup.

Elie Rollé