Au match aller, l'ASCC avait connu une seconde période particulièrement difficile en encaissant sept buts à l'extérieur. Ainsi, pour cette rencontre, Ryad Hammoud avait opté pour un système en 4-3-3 pour faire face à des Montpelliérains évoluant en 4-2-3-1.

Une entame parfaite pour Cagnes-le-Cros

Il était évident dès le début que Montpellier cherchait à dominer le jeu en relançant court à partir de son gardien et de ses défenseurs centraux. Cependant, dès les premières minutes, les Cagnois ont montré leur solidité en restant bien groupés, comme en témoigne une contre-attaque à la deuxième minute. Suite à une récupération de Leo Servanton, le latéral droit a lancé Cedric Backoula Nkouta derrière la défense montpelliéraine. En une passe, Montpellier a été pris au dépourvu, le numéro 9 partant seul au but a frappé sur le poteau. Heureusement, Leo Lerda a suivi l'action, reprenant le ballon au point de penalty pour crucifier Montpellier (1-0). Par la suite, toujours dans les dix premières minutes de jeu, l'ASCC a doublé la mise (7e minute). À la suite d'un bon centre depuis la gauche, Cedric Backoula Nkouta a coupé au premier poteau pour inscrire le deuxième but cagnois avant de sortir sur blessure quelques minutes plus tard. Menés 2-0, les Montpelliérains ont eu la possession du ballon mais n'ont pas réussi à trouver d'espaces dans la défense cagnoise. Les occasions ont été rares, seule une frappe lointaine d'un milieu de terrain montpelliérain a vu le jour sans pour autant inquiéter le gardien. L'ASCC a même failli marquer un troisième but, mais un arrêt impressionnant d'Axel Kedvesi à bout portant a préservé les siens.

Une ASCC solide, un Montpellier timide...

Dès le début de la seconde période, un défenseur montpelliérain perd le ballon à trente mètres de ses buts. L'attaquant cagnois part en direction du but mais ne parvient pas à tromper la vigilance du gardien. Malgré cela, Montpellier revient avec de nouvelles ambitions, mais la défense cagnoise reste solide. Une frappe à l'entrée de la surface et une tête au-dessus à la suite d'un coup-franc lointain ne suffisent pas à inquiéter Naoufel Chared avant l'heure de jeu. À la 67e minute, le gardien de l'ASCC doit intervenir après une belle volée d'un milieu de terrain montpelliérain à l'entrée de la surface, réalisant un arrêt impressionnant en s'étendant sur son côté droit. Malgré cela, les occasions de but se font rares, Cagnes défend bas et reste bien regroupé, laissant Montpellier en possession du ballon. Les joueurs de la Paillade ne parviennent pas à créer des décalages, mais lors de la récupération du ballon, l'ASCC est trop basse, rendant difficile la contre-attaque contre les visiteurs. À la 78e minute, Montpellier trouve enfin le chemin des filets. Après un corner mal tiré, un joueur envoie un centre lointain dans la surface, l'attaquant montpelliérain, Junior Ndiaye, reprend de la tête et trompe Naoufel Chared, qui ne peut malheureusement rien faire. Il n'y aura plus d'événements significatifs par la suite, Cagnes-le-Cros remportant ainsi une victoire extrêmement importante pour la suite de son championnat.

Ils ont déclaré...

Ryad Hammoud (entraîneur ASCC, N3) : "Ça fait vraiment du bien car on était sur trois défaites d'affilées. On savait que l'on allait souffrir, on s'y était préparé en mettant un bon bloc équipe. On a été efficace en début de match, je pense qu'on aurait pu mettre le troisième et être à l'abri. Dans l'ensemble, je suis fier de mes hommes. Ils ont été parfait et il le fallait pour gagner ce match."

Frédéric Garny (entraîneur MHSC B, N3) : "Deuxième match où l'on se tire une balle dans le pied après celui contre Agde, où on perd 2-0 dès le premier quart d'heure. À partir de là, le challenge est difficile puisque l'on donne beaucoup d'oxygène à l'adversaire. D'entrée, on a vite senti que l'adversaire n'était pas dans une spirale à venir nous chercher haut. Il n'y avait pas de danger mais on s'est tiré une balle dans le pied. Il y a du travail, on est un petit peu en souffrance au niveau des effectifs, on rajeunit un peu et on change pas mal de choses défensivement..."