Quantcast
Interviews

19 mai | 18h30

Nicolas Le Meur : "Cette saison, je n’ai pas pu m’exprimer comme je le souhaitais"

S’il a commencé le football dans le 14e arrondissement de Paris, sa ville natale, Nicolas Le Meur, 26 ans à déjà un beau CV avec des expériences à l’étranger. Passé en tant que professionnel par la réserve des Los Angeles Galaxy ou encore Kettering Town en Angleterre, il a posé ses valises dans la région des Alpes-Maritimes depuis maintenant 2 ans.

AS CANNES AS CANNES N2

Fraîchement débarqué à Mandelieu-la-Napoule (N3) la saison passée avec qui il a effectué 27 des 28 matches possibles en tant que titulaire, Nicolas a fait le choix de rejoindre l’AS Cannes cette saison. Au terme d’une saison riche collectivement avec la montée acquise en National 2, il fait le point avant peut-être un nouveau rebond dans sa carrière. Rencontre.

Tu as eu l'opportunité de découvrir le football aux États-Unis avec les Los Angeles Galaxy, peux-tu nous raconter comment s’est déroulée ton expérience ?

J’ai eu l’occasion d’aller faire des essais au Los Angeles Galaxy pour intégrer l’équipe réserve. Ils m’ont proposé un contrat professionnel avec l’équipe réserve et j’ai rejoint le club en février 2020. Après avoir effectué quatre mois, la saison s’est malheureusement arrêtée avec l’apparition du Covid-19. J’avais un magnifique cadre de vie, j’étais nourri, logé et payé. Quand tu fais tes séances de sport en salle avec Chicharito, ça donne encore plus envie d’y aller. C’est un gros regret d’avoir dû stopper mon aventure, ils ont demandé à tous les étrangers de quitter le club.

Tu as pris la décision de rebondir en 6e division anglaise, encore une aventure écourtée par la pandémie ?

J'ai rebondi l’année d’après en Angleterre à Kettering Town, c’est le niveau National League, l’équivalent au niveau National 2 en France. En Angleterre, l'endurance et le physique sont très importants, ils misent énormément là-dessus, l’Angleterre correspondait à mes qualités. Malheureusement, le championnat s’est aussi arrêté cette année-là. Nous avons quand même eu la chance de jouer jusqu’au mois de mars 2021 alors qu’en France, le championnat s’était stoppé très rapidement.

C’est à ce moment-là de ta carrière que tu décides de revenir en France à l’été 2021, pourquoi avoir fait ce choix ?

En Angleterre, le Covid-19 était encore présent, je n’avais pas énormément joué, comme j’étais dans le flou, j’ai fait le choix de revenir en France. J’ai donc signé à Mandelieu-la-Napoule en National 3 avec qui j’ai effectué 27 matches en tant que titulaire sur 28 possibles. Pour moi, c’est une des meilleures poules de N3. Collectivement, malheureusement, nous descendons cette année-là, mais sur le plan défensif ou mental comme on subissait beaucoup, cette saison m’a permis d’énormément progresser. J’ai échangé avec l’AS Cannes sur la fin de saison et j’ai donc rejoint le club cet été.

Actufoot • Nicolas Le Meur 2

Nicolas Le Meur lors de son passage au Los Angeles Galaxy

Collectivement, avec l'AS Cannes vous avez-vécu une super saison en validant la montée en National 2, personnellement comment l'as-tu vécu ?

Que ce soit le staff, les joueurs ou encore le club, la cohésion a été excellente. Le groupe a réalisé une saison quasi parfaite. Collectivement parlant, ça a été, une de mes meilleures années avec la montée au bout. Personnellement, cette saison, je n’ai pas pu m’exprimer comme je le souhaitais avec l’équipe première. J’ai beaucoup joué avec la réserve même si je m’entraînais avec le groupe N3.

Comment vois-tu la suite pour la saison prochaine ?

Je ne connais pas la suite avec l’AS Cannes, je verrais bien lors des entretiens de fin de saison ce que va me proposer le club. Avec la montée, l’équipe va forcément se renforcer et recruter, je ne sais pas si je resterai au club, tout dépendra de l’entretien. Si je devais rester en France, j’aimerais rester au minimum au niveau National. Je ne suis pas contre une nouvelle aventure à l’étranger, ce n’est pas quelque chose qui me fait peur.

Tu étais jeune lors de tes expériences à l’étranger, qu’ont-elles apporté ?

J’avais 22 ans lors de mon passage aux États-Unis et 23 ans en Angleterre, cela m’a permis de découvrir d’autres pays et un autre football. Je pense que j’ai un meilleur niveau actuellement à 26 ans. J’ai pris en maturité et je connais mieux mon poste de piston gauche même si j’ai encore une marge de progression, surtout techniquement. C’est un aspect de mon jeu que je travaille. À mon poste, c’est aussi important qu’avoir une bonne condition physique, nous participons énormément au jeu offensif. Le poste de piston gauche me correspond vraiment, c’est un poste que j’apprécie, j’aime autant attaquer que défendre, c’est le bon compromis entre les deux. J’essayais de m’inspirer de ce que réalise Théo Hernandez, les deux, nous n’avons pas de pied droit, je m’inspire de lui. (rires…)

Restez informé !

Inscrivez-vous à notre newsletter :