Nicolas, vous disputez vos derniers matches avant d’arrêter votre carrière, qu’est-ce que l’on ressent dans ces moments quand on sait que ce sont les derniers instants avant de tourner la page ?

C’est particulier d’arrêter après 30 ans de football. Il y a à la fois plein de bons sentiments mais aussi plein de nostalgie. J’ai tout de même la chance de terminer sur une très bonne saison où l’on valide la montée avec le club. Je clôture mon aventure de joueur sur une bonne note.

Vous avez pris la décision d’arrêter notamment à cause de problèmes physiques, ce n’était pas trop dur à faire comme choix ?

Si c’était compliqué ! (rire) Le problème, c’est que j’ai gardé cette passion dans la tête mais le corps me demande d’arrêter. Tout aurait été plus simple dans le sens inverse, mais j’ai eu beaucoup de problèmes de genoux et le corps m’a fait signe. Encore récemment quand je jouais à Cagnes-sur-Mer, je me suis fait une rupture des ligaments croisés et j’ai gardé des séquelles de cette blessure. Aujourd’hui, j’ai du mal à enchaîner les matches et entraînements, ce qui m’empêche d’être compétitif.

Vous allez forcément retrouver du temps libre désormais, qu’est-ce que vous avez prévu de faire ?

Dans un premier temps, je vais essayer de me trouver d’autres challenges sportifs plus adaptés à mon physique. J’ai pensé à faire du paddle, du squash, des semi-marathons et surtout, je pense quand même prendre une licence de foot en catégories vétéran dans mon ancien club à Cagnes-sur-Mer. J’envisage aussi de reprendre mon activité d’entraîneur. Pour des raisons professionnelles, je n’avais pas pu le faire sur ces dernières années mais je me dis que c’est peut-être le moment de recommencer.