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30 novembre | 9h40

"Nous sommes également victimes", l'OL contre-attaque après les incidents face à l'OM

Dans les colonnes de l'Equipe, le président de l'Olympique Lyonnais a défendu les intérêts de son club une semaine après le jet de bouteille sur Dimitri Payet. Il regrette la mesure conservatoire prononcée par la LFP et espère rejouer OL-OM dans les mêmes conditions.

LIGUE 1 JEAN-MICHEL AULAS

Jean-Michel Aulas sent-il la patate chaude arriver ? Un peu plus d'une semaine après le jet de bouteille d'un supporter lyonnais sur Dimitri Payet causant l'interruption puis l'arrêt de la rencontre au Groupama Stadium, le boss de l'OL a pris la parole dans l'Equipe, accompagné de son directeur du football, Vincent Ponsot et Xavier Pierrot, le stadium manager. Il s'est évertué à expliquer que le comportement inapproprié de l'individu présent dans son enceinte ne pouvait punir tout un stade, d'autant que ses caméras et ses forces de sécurité ont fait le job pour l'identifier et l'interpeller. Il a insisté sur le fait que ce nouvel incident dans stade français ne devait pas être comparé aux précédents, redoutant une défaite sur tapis vert et un retrait de points. "On voudrait vraiment expliquer pourquoi on ne peut pas être jugés de la même manière. On vient de prendre une mesure conservatoire contre nous (le huis clos pour OL-Reims) qui est aux antipodes de celles qui ont été prises depuis le début de saison. Sur le plan économique, ne pas rejouer le match dans les mêmes conditions aurait une incidence financière de plus de 3,5 millions d'euros", a expliqué JMA. "Nous sommes également des victimes dans cette affaire", l'a soutenu Ponsot. Sportivement, parce que le match était pour recoller au classement. Economiquement, parce que notre situation financière est difficile depuis le Covid. Et en termes d'image, c'est une catastrophe."

Aulas se dit prêt à "assumer un sursis en nombre de points" si le match est rejoué

Interrogé sur sa volonté au début de saison de sanctionner les clubs d'un retrait de points en cas d'incident dans leur stade, le président de l'Olympique Lyonnais a tenté de justifier pourquoi il considère que le sien se trouve dans une situation différente. "Quand il y a des émeutes et des envahissements de terrain, il faut des sanctions sportives qui sont plus crédibles que la fermeture d'un virage. Moi, si on me permet de rejouer ici le match contre l'OM, ce qui serait logique, je suis prêt à assumer un sursis en nombre de points et à démontrer qu'il n'y aura aucun incident de ce genre." Pour rappel, la Commission de Discipline de la LFP décidera notamment du sort du match le 8 décembre prochain. Le fauteur de trouble a écopé lui de six mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade. Et Ponsot de conclure : "Si on médiatise des sanctions individuelles exemplaires, cela pourra faire réfléchir les prochains." Cela reste encore à prouver.

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